Le document fait l’état des lieux de l’Afrique et de son niveau d’insertion dans le commerce mondial. Aussi il passe en revue le processus de création du NEPAD et finit sur une analyse de la tension dans le Sahel et de la responsabilité des dirigeants africains dans ce qui arrive au sein du continent.
base.afrique-gouvernance.net/ar/corpus_bipint/fiche-bipint-557.html
base.afrique-gouvernance.net/ar/corpus_bipint/fiche-bipint-599.html
L’agriculture et la mine peuvent-elles se soutenir mutuellement ? Le cas du Katanga
L’Étude du secteur agricole (ESA), rapport bilan diagnostic et note d’orientation (réalisé en novembre 2009 par TECSULT International Limitée et GECT) sur la demande du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural atteste que :
• La R.D. Congo dispose d’un potentiel agricole considérable, avec une superficie cultivable estimée à quelque 75 millions d’hectares, dont moins de 10 millions d’hectares seraient consacrés aux cultures et aux pâturages, soit environ 1,5 ha par ménage agricole; il y a donc place à une croissance importante dans la mesure où des politiques et actions de développement ouvriront la voie à une meilleure exploitation de ce formidable potentiel;
• La production alimentaire annuelle n’atteint pas 20 millions de tonnes pour une demande totale de 25 millions de tonnes; le déficit est comblé par des importations, situation qui va en s’aggravant car la production croît à un rythme annuel de 2% face à un taux annuel de croissance démographique qui dépasse 3%;
• L’agriculture occupe plus de 70 % de la population active, mais elle ne contribue que pour 30% au PIB, ce qui dénote une productivité nettement inférieure à celle des autres secteurs de l’économie;
• Les recettes d’exportation agricoles ont décliné dramatiquement, passant de 334 millions $US en 1995, à 4,3 millions $US en 2003.
L’Association Ghanéenne des Employeurs (GEA), le réseau KILIMANDJARO des acteurs de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et du développement durable en Afrique et l’Institut Afrique RSE ont organisé à Accra au Ghana le 27 et 28 novembre 2013, la troisième édition du forum international des pionniers de la RSE en Afrique sur le thème « RSE, outil stratégique de la transformation structurelle de l’économie et de la création de la valeur partagée en Afrique. »
A l’issue des travaux de cette troisième édition du forum, les participants déclarent ce qui suit:
Pour valoriser les démarches RSE des entreprises en Afrique, il est demandé au réseau KILIMANDJARO et à l’Institut Afrique RSE de mettre en place un groupe de travail représentatif des différentes parties prenantes et de l’ensemble des régions d’Afrique afin d’amorcer les consultations pour la création d’un « LABEL RSE AFRIQUE ». Le label RSE de la Confédération Générale des Entreprises Marocaines (CGEM), issu d’un partenariat entre les parties prenantes, servira de modèle.
Le document décrit les différents objectifs poursuivis dans la création de ce label.
Auteur: Thierry Téné, Directeur Institut RSE Afrique
manifeste_de_accra_sur_la_responsabilite_societale_des_entreprises1.pdf ()
Notre article se propose d’étudier les déséquilibres entre les opportunités de revenus réels miniers et pétroliers des pays africains producteurs, et les rétributions versées aux Etats. Dès lors que les contrats se caractérisent par ces déséquilibres, nous étudierons les impacts possibles de la négociation de contrats équilibrés sur les variables socioéconomiques-clés dans l’éventualité de leur révision. Enfin, l’étude va proposer les principes de gouvernance applicables dans ce domaine, qui seront à la base de mécanismes institutionnels de régulation de ces secteurs minier et pétrolier intégrant une plateforme multi parties prenantes(Commissions multipartites, groupes de plaidoyers locaux, nationaux, représentants de la Société civile, ONG,…). Mais, ce sont aussi des principes de gouvernance qui impliquent la nécessité de renforcer les capacités des Etats et des institutions publiques eux-mêmes.
Afin de développer ces propos, et avancer quelques propositions, nous examinerons successivement les points suivants:
. Déséquilibres des contrats miniers et pétroliers: historique et perspectives
. Potentialités minières et pétrolières africaines: les rapports de force entre acteurs
. Gouvernance des ressources et négociations des contrats
Auteur: Pascal Clément Razanakoto
www.unhabitat.org/pmss/getElectronicVersion.asp?nr=3035&alt=1
Ce rapport sur L’Etat des Villes africaines 2010: Gouvernance, Inégalité et Marchés Fonciers Urbains est le second du genre que publie ONU-HABITAT. Le présent rapport se penche sur les processus et les grands thèmes qui concernent plus particulièrement l’Afrique, en les illustrant à l’aide de données récentes et d’exemples parlants. Il se concentre sur les villes mais sans appliquer de seuil bien défini aux zones de peuplement dont il traite, le sujet étant l’urbanisation et les zones urbaines en général. Ce rapport utilise les données les plus récentes de la Division de la Population du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies telles qu’elles apparaissent dans sa publication World Urbanization Prospects: The 2009 Revision (CD-ROM, United Nations, 2009). La référence abrégée “WUP 2009” désigne cette source dans tout le document.
ONU-HABITAT : Nairobi, Novembre 2010
La région du Sahel, un vaste territoire aride reliant six pays d’Afrique occidentale (le Burkina Faso, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal) abrite certaines des communautés pastoralistes les plus productives au monde. Or, leur mode de vie est menacé par les défis énormes que sont le changement climatique ou les problèmes politiques et de développement dont la région fait l’expérience.
Au Sahel, au fil des siècles, quelque 16 millions de pastoralistes ont perfectionné l’art de survivre en élevant des moutons et du bétail dans l’un des environnements les plus inhospitaliers de la planète. Le rendement en viande du Sahel rivalise avec celui de certains des meilleurs ranchs australiens ou américains. À l’heure actuelle, la moitié de la viande et les deux tiers du lait produits et consommés dans les pays d’Afrique occidentale proviennent du Sahel.
Le pastoralisme est toutefois confronté à de nombreuses menaces. La croissance rapide de la population, les conflits, la volatilité des prix des denrées alimentaires, les maladies animales et la diminution des zones de pâturage et des ressources en eau, sont autant de facteurs qui, combinés, mettent progressivement en danger ce mode de vie qu’est le pastoralisme.
Makhtar Diop est vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique.
La mondialisation nous réserve de mauvaises surprises et les ressources minières ont une fin. Il est dans l’intérêt de cette région de relancer son développement économique et social par la création d’une Communauté Economique Maghrébine.
Tel est l’objet de cet ouvrage collectif, qui paraitra dans une grande maison d’édition en Algérie courant décembre 2013 avec la possibilité d’édition en France et au Maroc. Coordonné par le professeur Abderrahmane MEBTOUL Expert International en management stratégique et le docteur Camille SAIRI, Expert financier, enseignant à la Sorbonne, tous deux travaillant depuis de longues années sur le Maghreb, il regroupe, et c’est une première, une trentaine d’experts et professeurs d’Université, européens, algériens, marocains, mauritaniens et libyens qui ont bien voulu livrer leurs réflexions et propositions. Nous souhaitons qu’il suscitera un large débat productif au profit exclusif de l’intégration de notre région face aux importants enjeux géostratégiques qui se dessinent horizon 2014/2020 (Ci-joint le plan de cet ouvrage de 700 pages).
La République Démocratique du Congo est dotée d’importantes ressources naturelles (agricoles, minières, énergétiques, halieutiques, touristiques…) dont l’exploitation devrait être le gage de son développement économique et social. A l’indépendance, le pays disposait d’un tissu économique intégré qui s’est, à la suite des troubles, pillages, guerres et mesures politico-économiques inconséquentes, totalement disloqué compromettant ainsi les bonnes perspectives de son développement. Quarante sept ans après, l’économie du pays se trouve dans un état de marasme et de déliquescence tel qu’un diagnostic sans complaisance doit être posé de façon à relever les problèmes à la base et proposer des pistes de solutions susceptibles d’engager l’économie sur une relance soutenue et durable. D’une manière générale, une baisse d’activités et de production est observée dans tous les secteurs. D’exportateur de plusieurs produits agricoles tant vivriers que de rente, le pays en est devenu importateur pour couvrir les besoins de la population et de ses industries. Occupant jadis les premières positions dans la production de plusieurs minerais (cuivre, cobalt, diamant, étain…), le pays se contente aujourd’hui des places marginales. Au regard de la distribution géographique de ces potentialités qui demeurent encore importantes et des possibilités existantes pour la relance de la production, la Fédération des Entreprises du Congo « FEC » est convaincue que le redressement de l’économie nationale doit partir de l’intérieur du pays, c’est-à-dire des provinces. Aussi, la FEC propose-t-elle les pistes suivantes pour amorcer cette relance : La consolidation de la paix et de la sécurité, l’assainissement de l’environnement institutionnel et règlementaire, la priorité à accorder à l’agriculture, l’élevage et la pêche, la réhabilitation et le développement de l’infrastructure matérielle, la disponibilité de l’énergie électrique, le soutien à l’initiative privée et le développement des partenariats, la mise en place des structures de financement appropriées.
Auteur : Fédération des Entreprises du Congo (FEC),mars 2007