base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-1324.html
L’action publique est le produit d’un arbitrage au milieu des différentes forces en présence. Constitue-t-elle la principale préoccupation des bénéficiaires? Quels en sont les facteurs de succès? Les contraintes? Pourrait-on y apporter des ajustements? Qu’est ce cela change dans le quotidien des populations?
C’est à ces questions que répondent les activités de suivi évaluation qui sont, depuis les années 90 où elles se sont le plus développées, un élément clé de la stratégie de gestion axée sur les résultats du gouvernement et des différentes parties prenantes au processus de développement.
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-1322.html
Le tandem économie et modélisation est induit à la fois par la nécessité et par l’exigence de prudence. Mais il est capital d’avoir une idée précise sur l’économie à modéliser, cerner la caricature d’un modèle, connaître la typologie de modèle et maîtriser les limites de la modélisation. Mais avant, il convient de se poser la question sur ce qu’est la modélisation.
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L’année 2010 est marquée par la célébration tous azimuts du cinquantenaire des indépendances des Etats de l’Afrique. L’Afrique francophone a donné un sceau particulier à ce cinquantenaire allant des festivités folkloriques sur le continent au défilé militaire du 14 juillet sur les Champs Elysées à Paris.
Si le principe même de la célébration de ce cinquantenaire est critiqué par le Club Afrique Debout (CAD) comme ratifiant la balkanisation de l’Afrique à la Conférence de Berlin de 1885, il importe de s’interroger sur l’effectivité de ces indépendances. Un simple détour de ce qu’on a appelé « le triangle de la souveraineté » à savoir la monnaie (l’économie), l’armée (la défense et la sécurité) et le droit permet de se rendre à l’évidence qu’en fait d’indépendance, il ne s’agit que d’un canular ou d’une illusion.
www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/.../00157668-EN-ERP-67.PDF
Prétextant que les régimes autocratiques étaient les mieux placés pour mobiliser et organiser les ressources en vue d’assurer le développement et l’unité nationale, la classe politique a généralisé la pratique de cette forme de gouvernement dans les pays africains à partir de la seconde moitié des années soixante. Malheureusement, ces régimes n’ont pas permis d’avoir les résultats escomptés, l’Afrique subsaharienne étant caractérisée à la fin des années quatre vingt par une détérioration des conditions de vie des populations et une instabilité de l’environnement politique. Ces régimes ont ainsi perdu leur crédibilité et leur légitimité aussi bien sur le plan interne qu’externe.
Les mouvements pour la libéralisation de la vie politique qui se sont alors accélérés dans la plupart de ces pays, ont permis d’obtenir des résultats qui varient selon les pays:
les pays en guerre connaissent soit une dictature implacable ou un blocage du processus démocratique : l’Angola ou la République Démocratique du Congo illustrerait ce groupe ;
les pays où le chef de l’exécutif est omniprésent et omnipotent, avec des violations fréquentes des droits de l’homme, sont qualifiés de démocrature démocratisante : il s’agit par exemple ici de la Libye, du Togo ou du Zimbabwe ;
les pays où l’alternance au pouvoir exécutif est une réalité mais où la situation politique paraît instable : ce sont les pays de démocratie molle. La Côte d’Ivoire ou le Burkina Faso pourront bien servir d’exemple ;
dans les pays en voie de démocratisation, comme le Bénin, le Ghana ou le Mali, la volonté d’appliquer les principes démocratiques semble réelle ;
les pays vivant véritablement la démocratie comme le Botswana ou l’Ile Maurice.
En même temps que les africains recherchent plus de démocratie, ils visaient également l’amélioration de leurs conditions de vie. S’il paraît difficile d’établir a priori une relation entre type de régime politique et performances économiques, il est cependant prouvé que la consolidation de la démocratie exige de bonnes performances économiques. Plus que la nature du régime ce serait plutôt la pratique de la gouvernance du pays qui expliquerait la différence dans les performances économiques. La bonne gouvernance serait de nature à garantir de meilleures performances économiques. La bonne gouvernance suppose l’existence de capacités institutionnelles, humaines et matérielles adéquates ainsi que des acteurs (l’administration publique, les pouvoirs exécutif, législatif et, judiciaire ainsi que la société civile) forts et qui s’équilibrent. Or actuellement, ces conditions sont loin d’être remplies dans beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne. Dans ces conditions, la consolidation de la pratique de la bonne gouvernance dans les pays africains exige le renforcement des capacités institutionnelles et humaines des différents acteurs (notamment administration publique, pouvoir judiciaire et société civile).
Auteur:Tchabouré Aimé GOGUE
FASEG Université de Lomé
La gouvernance, n’est pas immanente, c’est un concept, construit et élaboré. C’est en partant de la nature même du concept que l’on mesure la complexité du sujet dû aux différentes facettes qui le compose. Les différents aspects de la gouvernance, les problèmes que soulèvent la notion et les réflexions collectives permettant de l’améliorer en Afrique pour enrichir entre autre le débat sur l’avenir du continent. Pour le Secrétaire exécutif de la CEA la bonne gouvernance est essentielle pour un avenir viable et plus prometteur pour l’Afrique. Il a été retenu qu’une bonne gouvernance permet un développement économique et humain viable, de prévenir les conflits, d’assurer la croissance économique. Elle se base sur la démocratie, la transparence et l’obligation redditionnelle. Quatre tendances positives se sont dégagées sur la voie de la création d’Etats compétents en Afrique: les transitions démocratiques; l’ouverture politique; la liberté d’expression et obligation comptable, et la gestion économique. Mais des domaines restent encore sensibles comme la lutte contre la corruption. Cette dernière rongeait les institutions et la société africaine. Pour l’enrayer, des sanctions à prendre aussi bien sur les acteurs de l’offre et de la demande sont nécessaires. La nécessité de créer de réels organismes anti-corruption avec des ressources financières et humaines nécessaires s’est affirmée, mais aussi libres de toute forme d’ingérence de la part du pouvoir exécutif. Il a aussi démontré que la bonne gouvernance et une Afrique en marche ne peuvent se réaliser qu’en s’appuyant sur une société civile forte et crédible. Tout cela est réalisable par l’Afrique mais nécessite aussi un partenariat économique, logistique et financier. Les femmes représentant 70% de la population la plus pauvre en Afrique, il devient donc difficile, voire impossible, de dissocier la condition des femmes du bilan général des progrès et des échecs des politiques de développement en vigueur sur notre continent.
Auteur:Synthèse par Elsa Ben Hammouda avec l’aide de Norbert Ouendji, Doua Gouly, Francine Nzibarega, Marie-Noelle Guichi, journalistes
En Afrique centrale, les guerres sont devenues l’occasion idéale, pour tous les trafiquants d’armes, de faire des affaires. Cependant, ce n’est pas uniquement à cause de telles pratiques que la géopolitique africaine se transforme. La situation de cette région du monde est marquée, depuis quelques décennies, par un certain nombre de ruptures. Depuis la fin des années 80, l’Afrique subsaharienne en général, et l’Afrique centrale en particulier, s’est lancée sur la voie de la démocratisation. Au prix, paradoxalement, d’une aggravation des tensions et des conflits. Depuis le génocide rwandais de 1994, la plupart des événements se produisant dans la région des Grands Lacs sont perçus comme les signes avant-coureurs de nouvelles tragédies. Les pays frontaliers du Rwanda et du Burundi ont été affectés, au cours des dernières années, par les effets des turbulences qui continuent à traumatiser ces pays. Si la guerre qui a fait rage dans l’ex-Zaïre a été ponctuée de massacres, les réfugiés rwandais fuyant les camps implantés dans ce pays ou en Tanzanie se sont efforcés, au cours des derniers mois, de gagner le Malawi, le Kenya ou le Congo et le Centrafrique. Demain, ils atteindront sûrement le Gabon, le Cameroun, le Tchad ou le Nigeria. On peut prévoir que l’on assistera, au fil des mois, à une propagation des troubles ayant affecté la région des Grands Lacs.
L’ethnicité est fréquemment perçue de manière négative en France alors que la nation y est très positivement connotée. L’une renverrait aux liens de culture et de sang alors que l’autre serait une communauté imaginée fondée sur le lien politique et le contrat social. Cette perception de l’ethnicité a décisivement informé la politique coloniale de la France comme construction du rapport à l’Autre et détermine encore sa manière de se représenter l’Afrique. Mais l’ethnicité est-elle l’unique grille de lecture du politique en Afrique et explique-t-elle tout ? Son analyse peut-elle être dissociée des autres dynamiques qui « travaillent » les sociétés africaines ? Comment interpréter sa récurrence dans les situations de changement politique que connaît le continent depuis une dizaine d’années ? Au rebours de toute diabolisation, on peut faire l’hypothèse que l’ethnicité peut être un mode légitime de participation politique et d’accès à l’espace public. Autrement dit, sa prégnance ne serait pas forcément incompatible avec l’enracinement de la démocratie, idée et système politique.
le document est la synthèse d’un séminaire organisé par l’UNESCO en 2001. Il présente aussi bien le rapport que les thématiques abordées. L’une d’elles touche à la confection de curricula pouvant favoriser le vivre ensemble. D’autres s’intéressent à l’usage de la langue maternelle dans le curriculum c’est-à-dire aux rapports entre stratégies d’enseignement et langues africaines. Une autre problématique sur le curriculum en situation de post conflit. Autant de thèmes intéressants contenus dans ce document. Des rapports nationaux de différents pays constituent la dernière partie du document.
Le document consiste en regard que les acteurs de l’économie solidaire jettent sur leur histoire leur apport, les convergences et consensus crées par cette économie tout en s’intéressant aux réseaux mondiaux et français qui en sont parties prenantes.
L’économie sociale et solidaire se caractérise par une manière différente d’entreprendre et vise à promouvoir des formes d’entreprises qui privilégient le service rendu à la recherche du profit maximal tout en étant un véritable acteur économique.
Qualifié aussi de « Tiers secteur » ou « non profit sector » en Europe et plus largement, l’économie sociale et solidaire constitue un ensemble économique très diversifié et donc difficile à appréhender par des statistiques.
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-1045.html
Le présent rapport propose une évaluation indépendante du processus du MAEP tel qu’il s’est déroulé au Bénin. Il présente les étapes les plus importantes qui ont émaillé le processus depuis la signature par le Bénin du Mémorandum d’entente (MdE) du MAEP le 31 mars 2004 jusqu’à la présentation devant le Forum des chefs d’État des pays participants au MAEP (l’évaluation des “pairs”) le 30 janvier 2008.
Le rapport examine également si la présentation du rapport au Forum du MAEP a été suivie d’un débat sur la gouvernance au Bénin et à quelles conditions un tel débat devrait être organisé. Enfin, le rapport propose des recommandations pour la phase de mise en œuvre du programme d’action du MAEP au Bénin.
www.socioeco.org/bdf/fr/corpus_document/fiche-document-725.html
Ce texte sonne comme un manifeste rédigé par son auteur à l’approche des échéances électorales françaises de 2012.Il énonce quatre défis qui interpellent la classe politique française:
1) Les citoyens sont conscients des interdépendances irréversibles entre les sociétés de la planète et entre l’humanité et la biosphère
2) Les citoyens sentent que nous devons nous engager dans une grande transition
3) Les citoyens savent que la transition implique des changements structurels, donc qu’elle sera longue et difficile
4) Un fossé s’est créé entre « démocratie formelle », démocratie occupationnelle et démocratie substantielle.
Sauver la République, c’est relever ces quatre défis. Voilà des propositions précises pour y parvenir. Elles reposent sur deux idées : la politique n’est pas une « shopping list » des choses à faire en 5 ans, c’est une éthique, une méthode et une vision ; les changements structurels à entreprendre sont identifiés et sont la colonne vertébrale d’un programme politique .
La politique de la culture du Sénégal, des lendemains des indépendances africaines à nos jours, est marquée par la présence et l’ombre de Léopold Sédar qui mettait la culture au début et à la fin de tout le processus de développement. Cet esprit culturaliste a pesé sur la philosophie culturelle de son successeur Abdou Diouf (1981-2000) au point de lui faire ombrage dans sa définition d’une Charte culturelle et son soutien au Festival panafricain des Arts et Cultures. Cette présentation suit à la trace la trajectoire heurtée des arts et de la culture au Sénégal sous le magistère de Senghor, président-poéte-philosophe puis de son successeur Abdou Diouf, le technocrate, dans la séquence située entre l’indépendance et l’époque troublée des ajustements structurels peu propices à l’action culturelle. Dans la philosophie de Senghor, où « tout est culture », le « tout-Etat » assigne à la politique culturelle la vocation d’exprimer et de forger une identité nationale, exploitant la veine mythico-historique, s’incarnant dans des institutions culturelles voulues, créées et entretenues par les pouvoirs publics. Sous Abdou Diouf, la générosité culturelle fait face à la réalité économique, caractérisée par la raréfaction des ressources.
Le « Livre blanc sur le dialogue interculturel » présenté ici, affirme avec force,au nom des gouvernements des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe, que notre avenir commun dépend de notre capacité à protéger et développer les droits de l’homme, tels qu’entérinés dans la Convention européenne des Droits de l’Homme, la démocratie et la primauté du droit et à promouvoir la compréhension mutuelle. Il défend l’idée que la démarche interculturelle offre un modèle de gestion de la diversité culturelle ouvert sur l’avenir. Il propose une conception reposant sur la dignité humaine de chaque individu (ainsi que sur l’idée d’une humanité commune et d’un destin commun).
Le dialogue interculturel a un rôle important à jouer à cet égard. Il nous sert, d’une part, à prévenir les clivages ethniques, religieux, linguistiques et culturels. Il nous permet, d’autre part, d’avancer ensemble et de reconnaître nos différentes identités de manière constructive et démocratique, sur la base de valeurs universelles partagées.
La greffe tradition-modernité n’a produit que de l’hybride et ne satisfait même pas ceux qui sont, matériellement, comblés. Ce que l’on gagne vaut-il ce que l’on perd ? Il y a permanence d’un déséquilibre social causé par la superposition de deux civilisations différentes qui malgré les multiples points de rencontre ne se sont pas intégrées harmonieusement. Apparemment aucune symbiose ne se profile à l’horizon. Tandis que, sur le même terrain, L’une progresse l’autre recule, malgré une forte résistance. Nous verrons comment la tradition survit dans les cités modernes. C’est la « ruse des valeurs » qui cherchent à s’exprimer dans diverses formes d’organisations sociales ou religieuses (mbootaay ou dahira ). Besoins de retrouvailles ou simple nostalgie de la vie communautaire dont les bases ont été démolies ? Notre monde va-t-il changer de base ? Si, comme nous l’affirmons au Sénégal la culture est au début et à la fin du développement, il nous faut créer des structures adaptées à notre conception de la vie, de la société et du développement communautaire. Existe-t-il une stratégie de rupture pouvant conduire à un développement endogène et communautaire ?
Les partis politiques africains sont-ils vraiment si indigents en ressources idéologiques ? Une analyse plus approfondie de leurs professions de foi ne permettrait-elle pas de nuancer quelque peu les jugements négatifs que nous venons de citer ? L’objectif de cet article est de répondre à ces questions, à partir d‘une étude de cas concernant le Tchad. Évidemment, étant fondées sur l’analyse d’un seul exemple, nos conclusions n’auront qu’une portée limitée et elles ne sauraient être généralisées à la légère à l’échelle de tout un continent.
Les alliances à plaisanteries sont un phénomène social, caractéristique des relations humaines. De même qu’il existe dans certaines sociétés, certaines civilisations des échanges et des hiérarchies entre les membres de familles, de même il existe des liens entre les membres de clans différents. Ces types de relations ont longtemps été expérimentés dans beaucoup de sociétés africaines pour diverses raisons. La plupart traduisent des relations religieuses, militaires, économiques, juridiques à l’intérieur de la famille, du clan ou entre groupes alliés.
Notre propos concerne donc un retour à une pratique usuelle, en vigueur dans les sociétés africaines anciennes où des conflits ont existé entre les hommes, celle des alliances à plaisanteries.
1-Quelle est l’étendue historique de cette forme de règlements des conflits sur notre continent en général et en Afrique de l’Ouest en particulier ?
2-La constitution des alliances à plaisanteries et sur leur évolution dans le temps.
Le destin de l’ivoirité est celui d’une idée grandiose n’ayant pas réussi à concrétiser les intentions bienveillantes de ses créateurs. Il est également le destin d’une idée mal comprise, mal présentée et nécessairement mal critiquée. Sortie du cadre culturel de son créateur, manipulée par des individus surtout politiques aux intentions diverses dans un milieu malsain, l’ivoirité qui devait nous rassembler, nous a au contraire divisés. Ne faut-il pas revoir ce concept pris en otage, pour en faire le levain d’une intégration sous-régionale africaine, constituant de l’unité africaine ? Pourquoi et comment dédramatiser un concept noble mais incapable de remplir sa finalité initiale ?
Cependant, il nous faut récupérer le fond rassembleur de l’ivoirité pour en faire une des couches de l’intégration ouest-africaine. Il faudra alors nécessairement laisser tomber la vision démagogique de l’ivoirité pour ne retenir que l’approche citoyenne du concept en rappelant que l’Etat-nation, c’est-à-dire la communauté politique de droit, suppose l’existence des êtres raisonnables pouvant transcender leur singularité. L’identité culturelle ivoirienne que nous appelons ivoirité est ouverture à l’altérité. Sauver l’ivoirité de la tentation du repli sur soi c’est contribuer à renforcer les fondations et les bases de l’intégration ouest-africaine et de l’unité africaine.
L’article aborde d’un point de vue philosophique la gestion politique de l’hétérogénéité ethno-identitaire dans l’État postcolonial d’Afrique noire de telle sorte que soient prévenus ou évités les risques d’exclusion et de radicalisation des contradictions pouvant prédisposer le Même et l’Autre, le Semblable et le Dissemblable aux types d’affrontements tragiques dont la zone des Grands Lacs.
Entre 1770 et 1776, le « parti maraboutique » de Ceerno Suleymaan Baal renversait le dernier Saltigi deeniyanke et établissait une théocratie appelé l’Almamiyat (1776-1880). Cette théocratie pose les jalons d’une profonde où le chef est élu par un collège, le pouvoir héréditaire est totalement interdit
le_fuuta_tooro_de_ceerno_suleymaan_baal___la_fin_de_l1.pdf ()
L’article est une réflexion sur la recherche de solution aux conflits qui déchirent le monde. l’auteur s’appuie sur le travail de Bergson pour préconiser une solution qui, tout en situant la source profonde de ces conflits, donne l’espoir d’une possible humanité.
Les Etats de l’Afrique noire, malgré leur diversité socio-géographique, ont en commun la situation historique qui les a portés à l’existence, celle de peuples et de nations qui ont subi durant de longues périodes le joug colonial classique et les conséquences psychologiques, sociales et matérielles que celui-ci a engendrées : le sous-développement économique, la destruction des structures de la société, l’étouffement de la culture nationale.
l’Etat africain peine à exister comme un Etat moderne. Il continue d’échouer dans sa recherche forcenée d’une légitimité politique pour être efficace économiquement et légitime politiquement. L’auteur tente d’expliquer les raisons de l’échec dans cette recherche de légitimité.
le document issu de la concertation des communicateurs traditionnels ouest-africains à Kankan en République de Guinée en 1998 présente les 44 articles de la charte du Mandé plus connue sous le nom de la Charte du Kurukan Fuga et crée en 1236 après la bataille de Kirina (Mali)
C’est une sorte de déclaration des droits et devoirs des citoyens dans un nouveau ordre politique.
l’article examine les caractéristiques fondamentales de l’éducation traditionnelle en Afrique, sa structure et ses différentes techniques.Mais il revient sur le sens donné à certains concepts comme tradition, éducation traditionnelle et valeurs.
l_education_traditionnelle_en_afrique_et_ses_valeurs1.pdf ()
La faillite de l’Etat postcolonial en Afrique ne traduit pas simplement l’incapacité congénitale des politiciens africains à gouverner leurs Etats sur la base des principes de la démocratie moderne, comme certains veulent l’affirmer. Plus en profondeur,elle exprime l’éhec historique de mettre à jour les institutions et structures administratives, économiques et politiques héritées de la colonisation, en les adaptant à un modèle de participation et de tolérance qui intègre les différences.
Aussi assiste-t-on aujourd’hui à un difficile dépassement, une impossible cohabitation et une greffe entre le civique et l’ethnique en mal de cohésion et d’harmonie politiques. Le binône autochtones-immigrés semble radicaliser ces formes d’oppositions. Bref, l’article évoque la difficile cohabitation entre l’ethnique et le civique.Les revendications des Banyarwanda au Kivu ont-elles un fondement historique authentique ou ne sont-elles qu’une récupération idéologique pour servir l’ambition hégémonique des Batutsi dans l’ère postgénocidaire? Voilà le type de questionnement autour duquel s’est construit cette publication.
l_autre_visage_du_conflit_dans_la_crise_des_grands_lacs.1.pdf ()
Cet article de John Lonsdale est une contribution au débat sur ethnicité et politique en Afrique.
L’article est une revue africaine des livres réalisée par le CODESRIA autour des thèmes suivant:
citoyenneté
gouvernance
la place de l’Afrique dans le monde
Vol 7 No2 Septembre 2011
Cet article résume l’intérêt qu’il y a faire émerger un Etat de droit qui tient compte de la nécessité de créer des consensus entre « le formel » et « l’informel », les cultures africaines métisses. Bref c’est à une invention du droit que nous invite cet article.
Le document est un cours qui aborde la question de la morale sociale et la manière dont elle a été toujours abordée dans la vie de l’église à travers les figures historiques qui l’ont marquée (Pape Paul VI, Jean Paul II etc)
democratie.francophonie.org/article.php3?id_article=575&id_rubrique=168
Le document discute les tendances observables en matière de régime politique dans la zone des Grands lacs. Il propose aussi des mesures que la coopération multilatérale francophone pourrait mettre en branle pour accompagner le processus de démocratisation.
democratie.francophonie.org/article.php3?id_article=575&id_rubrique=168
constitutionnalisme_et_d_mocratie_en_afrique_centrale.pdf ()
Le document présente le programme du candidat Ibrahima Fall (111 propositions), candidat de la coalition Taxaw Tem à l’élection présidentielle sénégalaise du 26 février 2012.
La charte de la renaissance culturelle africaine est un instrument juridique adoptée par l’Union Africaine et qui vise entre autres objectifs à promouvoir la liberté d’expression et la démocratie culturelle qui est indissociable de la démocratie sociale et politique.Elle remplace la charte culturelle de l’Afrique de 1976.
Cet article sur le NEPAD, étudie son processus d’élaboration et l’écho que cette initiative a suscité au sein de la communauté internationale tout en se référant à l’évolution des idées panafricaines. Elle n’oublie pas aussi de s’attarder sur les espoirs que le NEPAD entretient et les obstacles auxquels il est confronté.
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-1172.html
Depuis son indépendance en 1960, le Mali est confronté dans ses régions Nord (Tombouctou, Gao et Kidal) à des rebellions armées à répétition qui ont fini par devenir une cause d’insécurité récurrente et d’instabilité pour le pays tout en entier. A la différence de la rébellion de 1963, qui a été férocement combattue par les armes, celles de 1989 et de 2006 ont été conclues par le dialogue politique dont les supports ont été le Pacte National (1992) et les Accords d’Alger (2006).
Le 17 janvier dernier, la résurgence de la rébellion au Nord du pays, a atteint un paroxysme inquiétant avec la prise des trois régions du Nord par les groupes armés (MNLA, AQMI, Ançar dine, etc.). Cette occupation des régions Nord du pays est intervient à la suite du coup d’Etat militaire survenu le 22 Mars dernier. Ce coup d’Etat en lui même induit une interruption brutale à notre processus de démocratisation entamé depuis Mars 1991.
Pourtant, tous les observateurs avisés aurait dû voir venir vu l’atmosphère délétère en place depuis quelques mois. En effet, ce coup d’état a mis un coup d’arrêt non seulement à la préparation des échéances électorales de renouvellement de l’exécutif et du parlement, mais il nous installe dans une précarité socio- économique.
La phase de transition politique enclenchée avec l’investiture du président de l’Assemblée Nationale le 12 Avril dernier, laisse apparaitre toutefois des interrogations :
• L’accord cadre de la solution de la CEDEAO (appuyée par la communauté internationale) a préconisé le retour à l’ordre constitutionnel, ce jeudi 12 avril, le nouveau président par intérim du Mali a été officiellement installé dans ses fonctions ;
• Ce dernier selon la constitution a les pouvoirs très faibles, donc gérer les affaires courantes et organiser les élections au plus tard dans les 40 jours. Est-ce- possible?
• Les regroupements au nombre de quatre (4): le FDR; le MP22, les deux centristes. Chaque regroupement reste sur sa position ;
• La place des religieux qui, on le sait joue une carte médiane dont tout le contour n’est pas cerné (vont-ils revendiquer une participation au processus de transition ? cela est-il souhaitable ?
• Le CNRDE quant à elle reste sur sa position et continue à poser des actes malgré le rétablissement de la constitution (si la constitution du 25 février est en vigueur, il n’a aucune légitimité pour poser des actes) ;
• L’analyse de la situation actuelle du Mali, nous permet d’entrevoir un contexte de tension entre acteurs sur fonds de crise politique, territoriale et sécuritaire, socio-économique, etc.
Mais au-delà d’une approche simpliste et superficielle de la question, il nous semble opportun de poser le débat sur la crise actuelle au Mali à travers une analyse objective. Car la crise actuelle au Mali, est une crise de société, qui induit la responsabilité collective des acteurs que ce soit politiques, religieux, socio- professionnels, ou des citoyens tout court.
Ainsi donc au lieu de limiter le débat sur les éléments de constats, nous élargirons les questions aux défis et aux propositions pour une sortie de crise.
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-922.html
La citoyenneté fédère une triple valeur, apparemment contredite par la réalité africaine :
la volonté de vivre ensemble dans le respect des lois, hypothéquée par l’exclusion sociale et le repli identitaire ;
l’intérêt manifeste pour la chose publique, que décourage la gestion défectueuse des affaires publiques par les politiques africains ;
l’acceptation du destin collectif par la solidarité active, encore trop timide au regard des actions citoyennes engagées par les populations.
La question porte sur le lien proprement politique, c’est-à-dire à l’intérieur de la polis, la cité. Quel est le substrat (la raison) de ce lien qui tient les personnes ensemble dans une communauté de vie, de gestion, de solidarité ?
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Les questions de l’état et de l’ethnie pose deux problématiques:
1- la question du particulier et et de l’universel.
2- La seconde est celle du vivre ensemble : dès lors quel est la nature de la relation entre ethnie et Nation ? Se situe t-il entre cohabitions et/ou tensions ? comment avec la diversités réussir à cohabiter?
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-926.html
Du 12 au 22 juin 2011, une mission de recherche exploratoire de l’Institut pour la Gouvernance en Afrique Centrale (IGAC) a été réalisée dans la ville de Kousseri (région extrême nord du Cameroun) afin d’appréhender la dynamique des conflits qui y émergent. Cette Ville a connu à l’orée des années 90, de sanglants affrontements entre les deux
communautés : Kotoko et les Arabes Choa
La gouvernance, entendue comme l’ensemble des régulations mises en place par les sociétés humaines pour assurer leur pérennité et leur développement,est une question aussi vieille que la civilisation elle-même. Au cours des trois derniers siècles, l’organisation des États nationaux, les principes de la démocratie représentative, la mise en place et le fonctionnement des services publics ont occupé le devant de la scène. Mais l’humanité est entrain de changer d’ère. Le niveau et l’ampleur des interdépendances entre les êtres humains, entre les sociétés, entre l’humanité et la biosphère ont radicalement changé. Il n’est donc pas étonnant que dans tous les domaines la question de la gouvernance soit au coeur des changements à venir. C’est ce que «l’Agenda pour le XXIe siècle» issu de l’Assemblée mondiale des citoyens tenue à Lille en décembre 2001, qui a réuni, à l’initiative de l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire, 400 participants représentatifs de la diversité sociale et culturelle du monde pour débattre des défis communs de nos sociétés, a confirmé avec force : éthique et gouvernance sont les deux priorités de l’Agenda. Les principes communs de la gouvernance reflètent l’importance de la gestion des relations dans un système mondial interdépendant : relations entre les acteurs sociaux, entre les niveaux de gouvernance, entre les défis, entre la société et la biosphère.Et la gouvernance est l’art de concilier les deux impératifs de la cohérence et de l’unité d’une part, de la liberté et de la diversité de l’autre.
Les dix principes qui découlent de cette double mise en commun, au niveau des différentes échelles de la gouvernance et au niveau des différents thèmes traités dans les cahiers de propositions, peuvent être regroupés en quatre chapitres :
– les modalités de gestion des différentes catégories de biens, qui déterminent notamment les relations entre les régulations publiques et les régulations par le marché ;
– les fondements de la communauté, l’éthique commune, les conditions de légitimité de la gouvernance ;
– la gestion des relations entre niveaux de gouvernance, caractérisées par le principe de subsidiarité active et l’organisation des partenariats entre les acteurs ;
– l’ingénierie institutionnelle, c’est-à-dire la mise en place de dispositifs concrets adaptés aux objectifs poursuivis.
Les deux derniers siècles ont vu s’imposer progressivement quatre composantes majeures de la gouvernance : l’entreprise, le marché, l’État national, la démocratie représentative. À la fin du XXe siècle, ces quatre composantes se présentent comme universelles et même hégémoniques. Il est vraisemblable, pourtant, qu’elles ne seront pas les composantes majeures de la gouvernance à la fin du XXIe siècle. Et c’est pourquoi la conception de la gouvernance est au cœur de cette nouvelle page à écrire. La gouvernance est un facteur décisif de bifurcation dans la destinée des sociétés humaines. Mais une nouvelle architecture de la gouvernance mondiale ne pourra émerger sans une philosophie nouvelle de la gouvernance s’appliquant aussi aux autres niveaux. Ceci semble impliquer un radical changement de regard. Et les dix principes pour la gouvernance du Local au global reflètent ce changement de regard.
Sous la coordination de Pierre Calame
Dans l’État postcolonial d’Afrique noire, la difficulté de réaliser un vivre-ensemble juste et pacifique est souvent due au fait que le Même et l’Autre n’arrivent pas toujours à fédérer leurs préférences particulières autour des références politiques et économiques communes. C’est, par exemple, le cas lorsque le Même exprime sa volonté de dominer absolument l’espace politique ou d’accéder à la jouissance exclusive des ressources de l’État, enfermant ainsi, au risque de l’appauvrir, le politique dans une particule d’essence ethnique ou idéologique. Désespéré de voir le Même tolérer son existence et collaborer à la construction d’un véritable espace public, l’Autre mobilise son conatus, dans ce qu’il a de destructeur, pour pouvoir exister aussi dans un cadre où il ne tient pas à disparaître dans les catégories politiques et économiques du Même. Comment penser la gestion politique de l’hétérogénéité ethno-identitaire dans l’État postcolonial d’Afrique noire de telle sorte que soient prévenus ou évités les risques d’exclusion et de radicalisation des contradictions pouvant prédisposer le Même et l’Autre, le Semblable et le Dissemblable aux types d’affrontements tragiques dont la zone des Grands Lacs a, dans l’histoire récente, été le théâtre ? Nous pensons que ce problème ne peut être résolu avec bonheur que par la promotion, dans l’État postcolonial d’Afrique noire, d’une éthique du vivre-ensemble, grâce à l’éducation au « savoir-vivre au pluriel », sur la base de la tolérance de la différence. C’est au moyen de cette pédagogie citoyenne qu’on peut donner à l’ethnicité une perspective politique et construire solidement et durablement une relation binomiale entre le Même et l’Autre, sans qu’on doive procéder à l’oblitération de leurs différences objectives.
ayiluc.over-blog.org
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La faillite de l’Etat postcolonial en Afrique ne traduit pas simplement l’incapacité congénitale des politiciens africains à gouverner leurs Etats sur base des principes de la démocratie moderne, comme certains veulent l’affirmer. Plus en profondeur, elle exprime l’échec historique de mettre à jour les institutions et structures administratives, économiques et politiques héritées de la colonisation, en les
adaptant à un modèle de participation et de tolérance qui intègre les différences.
Aussi assiste-t-on aujourd’hui à un difficile dépassement, une impossible cohabitation et une greffe entre le civique et l’ethnique en mal de cohésion et d’harmonie politiques. Le binôme autochtones-immigrés semble radicaliser ces formes d’oppositions sociologiques héritées de la colonisation comme on peut le voir en République Démocratique du Congo ou en Côte d’Ivoire et dans la Régions des grands Lacs. Partout il y a une «mise en cause du vouloir vivre ensemble ».
l_autre_visage_du_conflit_dans_la_crise_des_grands_lacs..pdf ()
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Les Assises nationales du Sénégal ont rassemblé, entre le 1er juin 2008 et le 24 mai 2009, plus de 140 acteurs de la vie publique sénégalaise, représentants de partis politiques, de la société civile et personnalités diverses.
Pour les organisateurs, il s’agissait de « trouver une solution consensuelle, globale, efficace et durable à la grave crise multidimensionnelle (éthique, politique, économique, sociale et culturelle) qui sévit dans le pays »1. À cet effet, « des consultations citoyennes » ont été lancées sur tout le territoire, ainsi qu’à l’étranger. Ces échanges ont permis de dresser un état des lieux complet de la situation politique et socio-économique du Sénégal, à un moment où le dialogue politique se trouvait dans une impasse.
Elles ont abouti à la rédaction d’un rapport de synthèse d’une cinquantaine de pages abordant la plupart des problèmes auquel le pays est confronté (droits de l’homme, corruption, boulimie foncière, etc.)
de fait un bilan assez sombre – et d’une Charte de la gouvernance démocratique.
Cette charte se structure autour d’engagements partagés par les parties prenantes:
d’une vision pour le Sénégal
de valeurs
du modèle de gouvernance
de la gouvernance politique
des institutions et de la liberté citoyenne
de la gouvernance sociale
du rôle de la diaspora
du rapport du Sénégal avec l’extérieur
de la gouvernance économique et environnementale
charte-gouvernance-democratique-assises-nationales-2009-sen.pdf ()
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En dépit de toutes ces initiatives salutaires, la situation demeure alarmante avec les dernières évolutions marquées par les rapts d’occidentaux, les incursions dans le Nord des armées étrangères et la présence de bandits qui opèrent en toute impunité.
On est donc en mesure de dire que la situation sécuritaire du Nord semble échapper aux autorités en manque de stratégies pertinentes pour la restauration de la paix, la sécurité et le développement du Nord.
Partant de ce constat, le Forum multi- acteurs sur la gouvernance au Mali (FMA) a ouvert le débat sur la question sécuritaire (Séance 7 du 16 Juin 2011) autour du thème : « Paix, sécurité, stabilité et développement : Quelle gouvernance de la sécurité au Mali ? ».
Au regard de la pertinence des informations fournies lors de cette séance par les experts invités sur les défis et enjeux sécuritaires, de l’engouement des différents catégories d’acteurs (élus, forces de sécurité, société civile, citoyen, etc.) autour de la question, le Forum a décidé d’amener et d’approfondir le débat à l’échelle locale notamment dans les trois régions du Nord du pays.
rapport_final_-regard_crois__sur_la_s_curit__au_nord_mali.pdf ()
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-1155.html
Suite au coup d’Etat militaire du 22 mars 2012, 40 partis politiques et toutes les organisations importantes de la société civile malienne ont produit un Manifeste pour la sauvegarde de la démocratie et de la république
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-638.html
Dans le cadre de son Groupe d’initiative « Gouvernance, culture et pluralisme juridique » et suite au Colloque de Bamako de janvier 2007 sur « Entre traditions et modernité, quel projet de gouvernance pour l’Afrique », L’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique organise du 28 au 30 mai 2008 un atelier régional sur les constitutions en Afrique. L’objectif de cet atelier est de mettre en débat des acteurs provenant de milieux socio-professionnels et de pays divers, de formuler des propositions africaines face à la crise actuelle du constitutionnalisme et de mettre en place un réseau de recherche sur les constitutions et les institutions en Afrique.
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-425.html
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-442.html
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-444.html
Ce document présente les principales expériences à partir desquelles se sont construites les propositions de l’Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique.
Chaque thème, diagnostiqué en terme de contraintes, d’échecs ou d’opportunités, est illustré par au moins deux fiches d’expériences constituant des regards croisés d’acteurs provenant, dans la mesure du possible, de milieux différents.
« Nous espérons qu’à l’issue de cette lecture vous partagerez notre conviction que pour faire face à la crise mondiale de la gouvernance, l’Afrique doit partir des questions de ses populations pour faire émerger ses réponses spécifiques ».
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-63.html
base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-123.html
Le Réseau « Dialogues sur la gouvernance en Afrique » composé d’acteurs africains et non africains, est engagé depuis 1999 dans l’action et la réflexion pour promouvoir à la fois au niveau africain et du monde un dialogue sur la gestion des affaires publiques en Afrique.
Le Réseau a mis l’accent sur la collecte d’expériences, le recueil des points de vue et des attentes des différents milieux (approche collégiale), dans les différents pays (approche territoriale), sur différents aspects de la gouvernance (approche thématique). Le projet de « Charte africaine pour une gouvernance légitime » et les cahiers de propositions sont construits à partir des expériences et de l’analyse des réalités africaines, confrontés aux réflexions venant d’autres parties du monde.
L’Afrique est certes en crise de gouvernance, elle doit construire son propre projet approprié et efficace par rapport aux défis contemporains du XXIe siècle. Mais elle n’est pas la seule dans cette situation car la crise de la gouvernance est mondiale même si elle revêt un caractère particulier en Afrique. L’échange d’expériences et de réflexions entre régions du monde, permet d’éviter la dérive identitaire car au travers des spécificités de chaque situation se dessinent des défis communs et il est possible d’y répondre en commun par l’échange et la mutualisation des expériences et des idées.
L’ambition de la Charte africaine pour une gouvernance légitime, proposée à l’ensemble des acteurs africains, est de tracer des perspectives de re-fondation de la gouvernance, tant à l’échelle globale, qu’aux niveaux continental, régional et local, et de ce fait, contribuer à l’avènement d’une Afrique responsable de son avenir et de son apport au Monde. Ces propositions couvrent les trois niveaux de gouvernance sur lesquels il est possible d’agir directement : la gouvernance locale, la refondation de l’Etat et l’intégration régionale.