Qui sommes nous ?

Les JAGA : une initiative de l’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA). La décision de tenir les Journées Annuelles sur la Gouvernance en Afrique (JAGA) intervient dans un contexte où la plupart des pays africains ont connu environ un demi-siècle d’indépendance et que le « printemps arabe » ainsi que les crises post-électorales et les difficultés économiques récurrentes en Afrique, sont venus rappeler la fragilité de la construction des États-Nations post-coloniaux et des processus de démocratisation de ces sociétés d’une part et, d’autre part, la persistance de la dépendance et de l’extraversion des économies. L’ARGA a l’ambition de faire émerger un espace pérenne de réflexion prospective et de co-initiative, qui éclaire et accompagne un mouvement ambitieux de développement du continent à l’horizon 2060, intitulé « Afrique Horizon 2060 : l’Afrique prend son destin en main ». Les JAGA ont pour objet de réfléchir sur les contours et les modalités de construction d’un projet de gouvernance en Afrique, qui sera le socle sur lequel le continent pourra s’appuyer pour développer son économie et renforcer sa position dans le monde, à l’horizon 2060.

www.afrique-gouvernance.net

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L’Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA). relie des acteurs africains et non-africains engagés dans l’action et la réflexion, soucieux de promouvoir à la fois au niveau des citoyens africains et du monde, un dialogue sur la gestion des affaires publiques en Afrique. Elle constitue depuis 2003 le prolongement du Réseau « Dialogues sur la gouvernance en Afrique : Décentralisation et intégration régionale », réseau qui est né en 1999 d’une initiative de quelques personnalités africaines, ayant pour la plupart exercé de hautes fonctions dans leur pays et constaté, de l’intérieur, comment les processus de transformation du monde et des sociétés africaines échappaient aux africains eux-mêmes du fait de l’inadéquation de modes de gouvernance, importés ou imposés de l’extérieur, inaptes à répondre aux besoins des africains et renforçant l’incapacité de l’Afrique à répondre aux défis de la mondialisation.