Atelier :


Textes et documents

L’Afrique face aux enjeux stratégiques

Cette présente contribution a fait l’objet de l’intervention du Pr Mebtoul à la rencontre des experts au sommet France -Afrique tenu à Paris les 06/07 décembre 2013. Comment ne pas souligner que l’Afrique malgré ses importantes potentialités est marginalisée au sein tant du produit intérieur mondial que du commerce mondial avec des variations par pays car n’existe pas une Afrique mais des Afriques. Certains pays notamment le Nigeria, le Gabon, Le Tchad, la république démocratique du Congo, l’Algérie, la Libye sont spécialisés dans le pétrole, le gaz, et les matières premières qui connaissent une forte demande et un prix élevé sur le marché mondial leur permettant une relative aisance financière mais artificielle fonction des cours mondiaux et donc de la croissance de l’économie mondiale notamment des pays développés et émergents. A l’inverse, des pays comme le Bénin, le Malawi, l’Ile Maurice, le Swaziland, l’Ethiopie, le Togo, le Mali qui sont pénalisés dans des produits qui connaissent souvent une détérioration des termes de l’échange, la misère famine et souvent des conflits internes et externes, où le budget des dépenses militaires en Afrique dépassent l’entendement humain , au détriment de l’allocation des ressources à des fins de développement.

l_afrique_face_aux_enjeux_strategiques.pdf ()

Stratégie d’endettement à court et à moyen terme après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE

base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-1331.html

Durant la période 1980-2000, l’environnement économique des pays pauvres, particulièrement du Togo, a été marqué par une crise de la dette extérieure très élevée. Cette crise constitue l’un des principaux facteurs retardant le développement économique des pays pauvres.

Les effets négatifs du niveau élevé de l’endettement sur le suivi des politiques macroéconomiques nécessaires à la croissance et au développement ont été admis en partie. Ainsi, aux sommets successifs du Groupe des sept (07) pays les plus industrialisés, des mécanismes ont été mis au point de façon à accorder un allégement plus substantiel.

Mais l’ensemble des mesures visant à réduire les besoins d’emprunt n’étaient pas suffisants pour ramener l’endettement à un niveau tolérable. En 1996, les institutions de Bretton Woods ont lancé conjointement une initiative en faveur des pays pauvres très endettés afin de proposer une solution durable aux problèmes d’endettement des pays pauvres.

Le Togo ne fait pas exception. Le pays, grâce aux réformes engagées et à l’appui des institutions de Bretton Woods, a pu atteindre le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (IPPTE). Après avoir bénéficié des remises de dettes, il convient de s’interroger sur les causes réelles de l’endettement extérieur du Togo afin d’envisager un meilleur endettement dans l’avenir.

Rôle du secteur privé dans la promotion de la croissance et du développement

base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-1323.html

Le Togo sort de la longue crise sociopolitique qu’il a connue dans les années 90. Mais la reprise se caractérise par une croissance économique peu vigoureuse et par la persistance de taux de chômage et de sous-emploi élevés.

Tous ces problèmes génèrent beaucoup d’incertitude malgré les efforts énormes consentis, ce qui se traduit par un manque de confiance du marché, dont témoigne la persistance de faibles niveaux d’investissements du secteur privé dans l’économie.

Malgré la timidité de l’élan vers une croissance forte, le secteur privé togolais joue un rôle prépondérant dans l’économie. Il constitue la principale source de création et d’accumulation de richesse et joue un rôle crucial à travers l’entrepreneuriat et l’investissement pour le développement, comme moteur de la croissance économique et dans la création d’emplois.

Pour un développement local endogène, des services publics territoriaux optimisés

www.ville.gouv.fr/IMG/pdf/Demain-la-ville-02-ok_cle6baeb1.pdf‎

En s’appuyant sur des exemples européens et nord-américains, le bureau d’étude KHNET identifie cinq familles de services pouvant contribuer au développement économique durable et endogène des territoires : les services urbains de proximité, la réglementation, le contrôle et l’application des textes, la commande publique, l’information et la gouvernance. En agissant en synergie sur ces cinq domaines, les collectivités territoriales pourraient, à terme, générer un meilleur développement de leurs territoires.

 

Auteur:Rédaction demain la ville,dossier n°2 juin 2008

demain-la-ville-02-ok_cle6baeb1.pdf ()

Fiscalité et moyens de subsistance: une revue des zones rurales fragilisées et affectées par un conflit

En dépit de l’intérêt grandissant des liens entre taxation, développement et gouvernance, il est surprenant qu’un peu d’attention ne soit prêtée à la relation entre taxation et la subsistance des populations, en particulier dans les zones affectées par la guerre ou un conflit violent. En fait c’est dans ces endroits que les populations sont confrontées particulièrement à de sévères défis pour recouvrer une subsistance, souvent se retrouvant dans un environnement avec une économie politique complexe et changeant mais aussi brutale et d’exploitation. C’est aussi dans ces contextes que les questions liées à la dotation en biens publics et des relations Etat-société ont plus de poids-des endroits affectés de manière sévère par un conflit ont tendance à faire face à des besoins urgents en termes de services et les conflits violents peuvent éroder la confiance aux acteurs gouvernementaux. A travers une revue sélective de la littérature, nous avançons dans ce papier que si nous voulons nous intéresser réellement aux liens entre fiscalité et subsistance, alors une orientation exclusive vers la fiscalité formelle est inadéquate. En lieu et place nous suggérons d’élargir nos grilles d’analyse et d’y inclure ce que nous pourrions appeler comme « la fiscalité informelle »-qui renvoie aux paiements et coûts(par exemple, en relation avec le temps de travail)qui interviennent en dehors des arrangements statutaires, les bénéfices qui pourraient être augmentés par un nombre d’Etats, d’acteurs non-étatiques ou appartenant à des communautés ou des institutions. En réalité les limites entre la fiscalité formelle et celle informelle sont vraisemblablement floues. Néanmoins, une analyse plus accrue de la fiscalité qui saisit à la fois les dimensions formelle et informelle doit être définie : tous les paiements –soit en espèces ou en nature, y compris le temps de travail-qui résultent de l’exercice du pouvoir politique, de la sanction sociale ou de la force armée(contrairement à l’échange de marché). Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour explorer ces questions et ce document de travail peut être considéré comme le premier pas d’un projet commun de recherche en cours réunissant le Centre International pour la Fiscalité et le Développement(ICTD) et le Consortium de Recherche sur la Sécurité de la Subsistance(SLRC) pour faire face à ce besoin.

Authors: Oliver Lough, Richard Mallet and Paul Harvey, June 2003

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Réglementation prudentielle, stabilité financière et développement économique en Algérie

Le fonctionnement du système financier peut avoir un impact décisif sur la croissance économique et sur la stabilité de l’économie, car il permet à la fois de soutenir l’activité à court terme et d’affecter les ressources à l’investissement sur le long terme. Les modalités de l’intervention publique dans la sphère bancaire et financière ont beaucoup évolué suite à la mutation financière. Le démantèlement de ce type de contrôle a laissé place à une supervision prudentielle dont le but est d’orienter les comportements des institutions financière vers plus de prudence. La réglementation bancaire actuelle ‘Bâle II’ s’appuie sur la supervision, la discipline du marché et les ratios prudentiels. La crise financière dénommée de ‘subprime’ qu’a traversé le monde durant ces dernières années a poussé plusieurs économistes à se demander si cette réglementation prudentielle est toujours d’actualité, et surtout pourquoi n’a-t- elle pas permis de prévoir et d’éviter la crise actuelle. Cette communication vise entre autres, à enrichir la discussion portant sur la nécessité d’une réforme de l’architecture de supervision des banques, et plus particulièrement son rôle pour garantir la stabilité du système financier. Notre problématique s’articule alors, au tour des questions suivantes : Pourquoi une réglementation prudentielle ? Les accords de Bâle II tels qu’ils sont définis par le Comité sont-ils nécessaires et suffisants pour garantir la stabilité financière ? Sont-ils toujours d’actualité ? Quand est t-il pour l’Algérie? Le présent article accorde une place prépondérante à ces problématiques dans le contexte du système financier Algérien. Ces problématiques font l’objet d’un grand débat entre les économistes, les partisans et les opposants d’une réglementation prudentielle. C’est la raison pour laquelle, au cours de cet article, nous essayerons en premier lieu d’analyser, l’importance du système financier dans la croissance économique, en deuxième lieu, nous allons analyser les risques d’instabilité bancaire, ensuite, nous aborderons les théories de la crise financière, tout en essayant d’analyser l’impact de la crise financière internationale sur l’économie Algérienne, ainsi, nous essayerons d’expliquer les tenants et les aboutissants de la réglementation prudentielle, en troisième lieu, le rôle de la régulation et la supervision dans la stabilité du système financier Algérien, en dernier lieu, nous présenterons le cadre des nouvelles mesures réglementaires Bâle III.

Auteurs: -Hayet ABBAD

  • Mohamed ACHOUCHE

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L’Afrique de l’Ouest : Une région en mouvement, Une région en mutation, Une région en voie d’intégration

www.oecd.org/dataoecd/50/18/38512130.pdf‎

Ce document a été élaboré à la demande de la CEDEAO comme une des références aux échanges qui auront lieu avec les nouveaux Commissaires de la CEDEAO lors de leur Retraite à Ouagadougou à la fin du mois de février 2007. Il s’agit d’un document de travail dont la rédaction finale sera réalisée suite à la Retraite. Les nouveaux Commissaires de la CEDEAO voudront par ailleurs se référer à un autre document qui leur sera distribué et qui constitue la synthèse des discussions qui ont eu lieu lors du Symposium organisé conjointement par le Club et la CEDEAO en mai 2005 à l’occasion de la célébration de son 30ème anniversaire. Ce document s’intitule « Perspectives de développement à moyen et long terme de l’Afrique de l’Ouest ». Les deux documents ci-dessus mentionnés contiennent des informations sur la région et la CEDEAO. Ils soulèvent également un grand nombre de questions stratégiques d’intérêt pour la région et la CEDEAO qui peuvent être regroupés autour du thème suivant qui pourrait faire l’objet d’échanges lors de la Retraite des nouveaux Commissaires de la CEDEAO. Tant en ce qui concerne l’Afrique de l’ouest que la CEDEAO, il conviendrait de se demander « D’où vient-elle, Où se situe-t-elle ? Où va-t-elle/Quel est son avenir ? » Il existe bien sûr beaucoup d’autres documents préparés par la CEDEAO elle-même et d’autres partenaires qui pourront servir de référence très utile à cette Retraite. Le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest a développé une démarche rétrospective et une vision prospective de l’Afrique de l’Ouest qui, tout en reconnaissant ses problèmes et ses défis, privilégie l’identification et la promotion des dynamiques de transformation et de ceux et celles qui les portent. En effet, l’Afrique de l’Ouest a vécu au cours des dernières décennies, des transformations profondes sur les plans social, culturel, institutionnel et politique qui font qu’elle ne devrait pas être perçue comme une région en stagnation mais plutôt en mutation, capable d’adaptations et d’avancées importantes. Il ne s’agit pas de dire que « tout va bien » mais plutôt de reconnaître les efforts considérables consentis par les Africains de l’Ouest avec l’appui de leurs partenaires au développement. Ces évolutions n’ont certes pas été linéaires. Elles ont été entravées notamment par des problèmes de gouvernance, de sécurité humaine, de stratégies et de politiques nationales et internationales ; l’apparition de nouvelles pandémies ; l’inadéquation des systèmes de formation ; la faiblesse du secteur privé local ; les tensions et les conflits résultant très souvent des transformations rapides des sociétés et de l’environnement dans lequel celles-ci évoluent. Dans ce cadre, la CEDEAO et le CSAO s’engagent notamment à fournir des informations fiables et actualisées sur la région, afin d’aider les partenaires au développement à mieux comprendre le rôle de la CEDEAO de même qu’à mieux appréhender les défis de la région. Cela devrait déboucher sur l’ouverture d’un site internet commun sur l’Afrique de l’Ouest ancré à Abuja ainsi que sur la réalisation d’un Rapport annuel sur l’Afrique de l’Ouest. « Flagship » de la coopération entre le CSAO et la CEDEAO, ce rapport annuel devrait devenir un document de référence sur la région. Il s’agira notamment de faire une photographie de la région aux niveaux économique, politique et stratégique ; d’établir un bilan (avancées, freins, obstacles); de présenter les défis et les perspectives de développement de la région. Ce document devrait regrouper les résultats des analyses, consultations, débats, publications et décisions sur les futurs souhaitables et possibles pour la région.

CSAO/OCDE février 2007

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Il n’y a jamais eu un développement fondé sur le capital étranger

www.ipar.sn/‎

En animant une conférence sur « Perspectives altermondialistes, Auto-structuration en Chine, Révoltes des peuples arabes, Crise au Sahel », le samedi 2 février 2013 à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, le Pr. Samir Amin est revenu sur les raisons profondes qui expliquent le succès économique fulgurant de la Chine et le « désastre » qui frappe actuellement l’Egypte et le Mali. L’une des raisons avancées par le président du Forum du Tiers-monde est la présence d’un projet national souverain en Chine et son absence dans les deux autres pays.

Seydou KA ,Quotidien le Soleil du 5 février 2013,Source IPAR N°068 ,revue de presse

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Lorsqu’ils sont efficaces, les marchés et les organismes financiers jouent un rôle important dans le développement économique, en ce qu’ils améliorent les échanges des biens et services, la mobilisation des ressources (nationales et internationales), la répartition des facteurs de production, et la diversification du risque. La littérature économique confirme qu’il existe une relation directe entre le développement des marchés financiers et la croissance économique. Le secteur financier africain a, certes, enregistré quelques progrès au cours des dernières années, mais l’activité des marchés financiers demeure très limitée, avec une faible capitalisation et une insuffisance de liquidités. Les instruments financiers émis en Afrique ont, pour la plupart, des maturités à très court terme. Le financement bancaire demeure axé sur le court terme. Ainsi, l’écart entre les taux débiteurs et les taux créditeurs demeure très élevé, tout comme le ratio des prêts non performants, ce qui dénote la faiblesse structurelle des marchés financiers du continent. Par ailleurs, il y a très peu d’instruments financiers sur le marché, ce qui rend difficile la protection contre les risques inhérents aux marchés financiers en Afrique. Conscientes de la nécessité de mettre en commun les ressources financières, les communautés économiques régionales africaines (CER) ont entrepris de mettre en place des marchés de capitaux sous-régionaux pour élargir les marchés nationaux aussi limités que fragmentés. Les CER reconnaissent également la nécessité d’intégrer et de consolider les marchés financiers qui constituent le moteur du développement économique sur le continent. En outre, l’intégration financière renforce la concurrence, favorise l’efficacité et la productivité et facilite la circulation de l’information. Les CER mettent en œuvre des stratégies d’intégration financière à travers des programmes d’harmonisation des cadres et des politiques réglementaires et législatifs, l’encouragement des investissements transfrontières et la cotation des titres. De manière générale, l’intégration financière régionale devrait renforcer les liens avec les systèmes financiers et les marchés de capitaux des pays plus développés. Les CER doivent élaborer et appliquer des programmes d’intégration financière pour compléter les mesures d’intégration monétaire. La littérature économique montre qu’une intégration solide des marchés financiers favorise aussi bien la transmission des chocs monétaires que les effets de la politique monétaire dans les pays membres de l’union monétaire. Lorsque l’intégration financière est insuffisante, les résultats de la politique monétaire sont mal répartis et l’intégration est compromise, en raison des différences entre ces mécanismes de transmission et les réactions aux chocs à l’échelle des CER. Pour toutes ces raisons, la participation à une union monétaire devient onéreuse. Il est donc clair que l’intégration financière et l’intégration monétaire doivent aller de pair.

Nations Unies-Commission Economique pour l’Afrique:Etat de l’intégration régionale en Afrique III

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L’Afrique solidaire et entrepreneuriale,la renaissance du mouvement coopératif africain

www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/@dgreports/.../wcms_124472.pdf

Si les coopératives en Afrique trouvent leurs origines dans des modèles importés conçus essentiellement pour servir des intérêts externes, elles sont devenues l’une des principales formes d’organisation économique et sociale populaire pour réduire la pauvreté. Selon la plupart des études sur les coopératives africaines jusqu’aux années 1990, les médiocres performances de ces structures étaient imputables en partie à la relation de dépendance à l’égard de l’Etat qui les empêchait de fonctionner comme de vraies entreprises. La libéralisation de l’économie au début des années 1990 aurait par conséquent dû donner aux coopérateurs la chance de devenir les véritables propriétaires de leurs entreprises et d’améliorer leurs performances. Toutefois, l’impact des mesures de libéralisation sur les coopératives africaines est peu connu. Il est rare de trouver des données détaillées qui renseignent sur l’état et le fonctionnement du mouvement coopératif en Afrique depuis le début des années 1990. Cette étude vise donc avant tout à présenter l’état du secteur coopératif de ce continent à compter de cette période en renseignant sur l’implantation et le développement des coopératives ainsi que sur leur apport en matière de création d’emplois, de protection sociale, de participation et de représentation et, à terme, de réduction de la pauvreté. Avec des comptes rendus de terrain dans seize pays africains, cette étude prouve que les mesures de libéralisation n’ont pas fait disparaître les coopératives qui continuent à jouer un rôle important dans l’économie. Dans certains pays, le nombre de coopératives et l’adhésion à ces structures ont sensiblement augmenté depuis le début des années 1990, suite à la revitalisation de coopératives auparavant peu performantes et à l’émergence de nouvelles coopératives. Cette ère de «liberté coopérative» se caractérise également par un renouveau de l’intégration du secteur car les fédérations jusqu’ici imposées par l’Etat et non viables ainsi que les organisations faîtières sont devenues redondants et cèdent la place à des réseaux consensuels volontaires, autonomes, stratégiques et plus viables, qui répondent aux besoins de leurs membres dans le nouvel environnement socio-économique qui se développe. En vérité, ces réseaux émergents érodent de plus en plus le modèle coopératif unifié jusqu’ici très courant dans les pays anglophones. Plusieurs signes indiquent que le secteur évolue vers le modèle d’économie sociale bien établi dans les pays francophones, qui combine des coopératives et d’autres associations de personnes aux motivations socioéconomiques similaires. Les coopératives, passant du statut d’instruments de l’Etat à la forme idéale d’entreprises contrôlées démocratiquement et fondées sur des groupes autonomes, bénéficient d’un nouvel élan pour leur renaissance en Afrique. La perte du monopole, couplée aux demandes d’une économie de marché, amène de plus en plus les coopératives à concevoir différemment leurs activités pour les rendre plus compétitives. Par exemple, si les activités agricoles restent prédominantes, celles qui ne sont plus rentables sont abandonnées au profit d’autres plus viables sur le marché. Cela explique partiellement, par exemple, pourquoi le nombre de COOPEC augmente de façon notable sur le continent. La raison principale tient à la forte demande de services financiers et au profit généré par ce type de transactions. De plus, certaines coopératives jusqu’ici monofonctionnelles se diversifient à la demande de leurs membres et du marché. Le fait que les coopératives qui se sont adaptées au nouvel environnement soient devenues plus solides qu’avant la libéralisation du secteur en témoigne. Si de précédentes études relevaient à juste titre que le financement excessif d’activités imposées aux coopératives avait beaucoup contribué à leurs médiocres performances, celle-ci prouve que les coopératives qui réussissent aujourd’hui ont bénéficié d’une collaboration et d’un partenariat structurés avec des acteurs externes. Ces partenaires ont collaboré avec les coopératives à la fourniture de crédits à faibles taux d’intérêt pour les investissements ayant besoin de capitaux importants et à la commercialisation des produits des coopératives, en particulier au travers d’accords de commerce équitable. Ils ont également facilité, entre autres choses, la création d’un environnement juridique et politique adapté aux entreprises coopératives, ainsi que de programmes d’éducation et de formation dans les coopératives. Il est donc évident que l’appui des bailleurs de fonds aux coopératives est positif, en particulier quand les membres des coopératives participent en amont aux décisions concernant le type de soutien qu’il leur faudrait. En permettant aux populations pauvres et relativement aisées de participer aux mêmes opportunités génératrices de revenus, les coopératives contribuent aussi à réduire l’exclusion et les inégalités. Cette étude parvient donc à décrire le secteur coopératif africain depuis la libéralisation de l’économie à partir du début des années 1990. Ce secteur existe bel et bien mais reste relativement silencieux et, dans une certaine mesure, timide faute de structures verticales pour présenter et défendre ses intérêts. C’est sans doute cette absence qui a amené les gouvernements, les bailleurs de fonds et même les chercheurs à s’en détourner et à lui refuser une visibilité pourtant indispensable sur la scène du développement. Nous espérons que la présente étude attirera l’attention sur le mouvement coopératif africain.

Auteurs:Patrick Develtere, Ignace Pollet et Fredrick Wanyama

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Gouvernance et approche territoriale : Pour une nouvelle stratégie de développement

Avec la globalisation de l’économie, la mondialisation accélérée des systèmes de production a largement participé à la remise en cause des stratégies traditionnelles de développement, en raison de leur incapacité à ouvrir la voie à une croissance régulière et durable. La mondialisation des échanges sous l’emprise de la spéculation financière internationale nous incite à un nouvel examen des questions économiques en général et celles du développement en particulier. En effet, la mondialisation de la marchandise véhicule, une nouvelle conception de la culture et de l’être, dans la quelle, l’avoir tend de plus en plus à prédominer. De support matériel et de cadre d’organisation social du travail humain, le marché et de plus en plus présenté comme une finalité, comme un ultime objectif. La question qui se pose alors et veut on en faire une valeur ? La réponse est non, car l’histoire nous enseigne que les grandeurs économiques et politiques ne valent que par les valeurs humaines et culturelles qui les supportent, l’économique n’a de sens que par rapport à une éthique sociale et à ses fondements spirituels et philosophiques. Face à cette nouvelle réalité, la nature et l’action de l’Etat sont en cause ; la conception et l’organisation de l’entreprise, du travail, de l’espace et la société sont interpellées. De même, la politique en tant qu’expression civique de la classe publique est ébranlée. Face à ses questions nouvelles, les anciennes réponses ne sont plus adaptées ; des réponses mieux appropriées sont nécessaires. C’est dans cette optique que les concepts de territorialisation, de local, de proximité, de participation, de partenariat et de gouvernance s’imposent comme de nouveaux repères de modèles d’un développement plus égalitaire qui touche à l’ensemble de la population. La mise en place de ces nouveaux modèles nous incites à revoir les anciennes approches de développement qui n’ont pas réussi dans leur majorité à conduire les PVD sur les sentiers de la croissance et du développement. Et au contraire ils ont largement participés à la marginalisation, à la dépendance et à l’appauvrissement des populations. Ces différentes approches se basent sur les principes fondateurs de l’économie standard dans la quelle les rapports sociaux ne tiennent qu’une place minime, principes même qui aujourd’hui font l’objet de critiques importantes. Dans cette présentation, il sera dans un premier point, survolé brièvement les origines théoriques des modèles de développement largement appliqués dans les PVD qui semble à même d’expliquer l’échec de ces modèles. Dans un second point, il sera déterminé la nécessité d’une approche territoriale de développement qui met en évidence des relations d’interdépendances entre les différents acteurs qui forment le territoire, ces différentes relations d’interdépendances constituent la base de l’application d’une bonne gouvernance dont l’objectif d’aider un décollage économique et social

Auteur:EL KHAZZAR Aziz, Enseignant Chercheur, Université Abdelmalek Essaadi, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales (FSJES), Tanger-Maroc 2004

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Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement du Benin (PCNUAD 2009-2013)

www.unicef.org/about/.../UNDAF_BENIN_version_finale_mai_08.pdf

Le Bénin a enregistré depuis 1991 des progrès remarquables sur le plan macro-économique. Bien que certains indicateurs de développement se soient améliorés depuis le début des années 90, les progrès en direction des Objectifs du Millénaire pour le Développement sont encore lents. La croissance économique, qui était en moyenne de 2% par an dans les années 80, a connu une progression significative de 5% par an dans les années 90. Il convient cependant de noter que l’économie béninoise traverse depuis 2003 une phase de décélération avec une croissance moyenne de 3%, soit un niveau inférieur au taux d’accroissement de la population (3,25% par an). La pauvreté demeure encore un sujet de préoccupation majeure dans la mesure où 37,4% des Béninois vivent actuellement en dessous du seuil de pauvreté contre 28,5% en 2002 (année de préparation du premier Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté). La plupart des OMD seront difficilement atteints à l’horizon 2015 si les tendances actuelles se maintiennent, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’accès à l’eau potable et de la réduction de la pauvreté. En adoptant en 2000 la Déclaration du Millénaire, la République du Bénin s’est engagée à respecter les objectifs de développement internationalement reconnus, notamment les OMD. C’est dans ce contexte que le Gouvernement a évalué les besoins pour l’atteinte des OMD d’ici 2015 et préparé une stratégie de développement qui s’y réfère. Le Système des Nations Unies au Bénin, tirant profit de ses divers Fonds et Programmes, a apporté un appui technique et financier au Gouvernement et aux autres acteurs nationaux lors de la conduite de cet exercice. Le présent Plan Cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement constitue un outil important permettant à l’Equipe Pays des Nations Unies de continuer à accompagner le Gouvernement à réaliser les objectifs présentés dans ses Orientations Stratégiques de Développement et opérationnalisés dans le cadre de la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté et son programme d’action prioritaire . Le Plan Cadre pour la période 2009 – 2013 a été préparé dans un cadre participatif qui a bénéficié de la contribution de tous les acteurs nationaux. Il a en outre tiré profit de l’évaluation du PCNUAD 2004 - 2008. Le Plan Cadre a aussi bénéficié de la qualité de l’analyse entreprise par le Gouvernement. Cette analyse a été complétée par une revue documentaire qui a montré que certains droits reliés aux OMD (droits à la santé, à l’éducation, à l’alimentation, à l’emploi décent…) ne sont pas intégralement respectés. Sur la base des avantages comparatifs, le présent PCNUAD a développé des choix découlant des priorités nationales telles que déclinées dans les OSD. Ces choix définis et approuvés par les partenaires nationaux et internationaux, sous le leadership du Gouvernement, portent sur : la réduction de la pauvreté par l’accélération de la croissance rurale et la promotion de l’emploi décent ; l’accès équitable aux services sociaux de base de qualité ; la promotion de la bonne gouvernance et du développement participatif. Ils ont été traduits sous forme d’Effets PCNUAD qui présentent les changements auxquels le SNU souhaite contribuer de manière collective. Ces Effets PCNUAD ont été ensuite déclinés en Effets Programmes qui permettent de visualiser le rôle que chaque Agence du SNU va jouer d’ici 2013 dans le respect des principes guidant la volonté d’être « Unis dans l’action ». Pour le suivi de chacun de ces Effets, le SNU va accompagner le renforcement du dispositif institutionnel et des mécanismes de Suivi Evaluation mis en place par le Gouvernement dans le cadre de la mise en œuvre de la SCRP. Le présent Plan Cadre verra pour la première fois la mise en place d’un cadre formel pour l’établissement de Programmes Conjoints dans lesquels contribueront plusieurs Fonds et Programmes des Nations Unies. Il sera aussi l’occasion pour les agences de préparer de manière coordonnée leurs Documents de Programme Pays. Ce cycle de programmation sera un cadre privilégié pour la mise en œuvre des principes de la Déclaration de Monterrey sur le financement du développement et de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide. Ce document est le résultat de plusieurs mois de travail et de concertation entre les entités du SNU et les acteurs nationaux sous le leadership du Gouvernement. Il représente l’engagement du SNU au Bénin à contribuer à la réalisation des Objectifs du Gouvernement, notamment ceux portant sur les OMD, en mobilisant l’ensemble de ses ressources financières et techniques disponibles au Bénin et à l’étranger.

Auteurs:Le Gouvernement de la République du Bénin au Bénin et Les Agences du Système des Nations Unies

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Du développement régional au développement territorial durable :vers un développement territorial solidaire pour réussir le développement des territoires ruraux

www.cidts.ufsc.br/articles/Texte_communication_Florianopolis.pdf

La notion émergeante du développement territorial durable peut s’enrichir de l’expérience historique de développement des territoires ruraux au Nord comme au Sud. Car le mal développement régional affecte ces territoires comme les autres. De là, la prise de conscience de la nécessité de penser à des systèmes ruraux durables et plus soutenables que ceux se sont mis en place avec la modernisation de ces économies rurales. Nous tenterons d’abord d’établir les bases théoriques du concept de développement territorial durable en rappelant l’évolution et l’actualité des hypothèses de base, sur le « développement territorial », énoncées par Philippe AYDALOT il y a maintenant un quart de siècle. Nous serons alors amenés à proposer une reconfiguration de ce modèle de développement, avec la notion de « développement territorial solidaire », incluant implicitement la notion de la soutenabilité. Nous verrons alors comment ce modèle, misant sur le développement solidaire, peut soutenir une nouvelle perspective de développement rural, celle du développement rural durable. Dans une dernière partie, on s’intéressera à trois enjeux majeurs pour réussir un développement territorial durable - et solidaire - dans le cas spécifique des territoires ruraux : 1) la mise en œuvre d’une nouvelle gouvernance rurale; 2) la reconnaissance de la multifonctionnalité des territoires ruraux : 3) une politique rurale basée les capacités d’apprentissage des ruraux, l’interdépendance et la solidarité rurale-urbaines, et le « renforcement des capacités de développement » des communautés rurales.

Auteur:Bruno JEAN, Professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en développement rural

Centre de recherche sur le développement territorial

Université du Québec à Rimouski

texte_communication_florianopolis.pdf ()

Financer le développement urbain endogène en Amérique latine

www.fmdv.net/fileadmin/.../Rapport_FMDV_Global_FR_FINALE.pdf‎

Alors qu’à l’origine la monnaie visait à faciliter les échanges entre individus, le système financier actuel a très largement détourné cette vocation pour en faire un instrument d’enrichissement et de pouvoir. Les volumes des transactions financières, qui représentaient en 2010 67 fois le PIB mondial, illustrent cette déviance. La financiarisation du monde s’exerce au profit de quelques uns sans qu’aucune consultation ou contrôle citoyen ne soit effectué. L’atteinte d’un développement durable et inclusif ne peut se faire qu’en contrecarrant ces logiques financiaristes et spéculatives dans le but de rendre à la monnaie sa fonction de facilitateur d’échange et d’activité, et de catalyseur d’une planification d’un développement local pertinent. C’est dans ce sens que se sont développées les Monnaies Sociales et Complémentaires (MSC), basées sur un espace de confiance et des objectifs propres à la communauté initiatrice, notamment la relocalisation de l’économie. Qu’elles soient à vocation économique, ou sociale et écologique, les initiatives sont multiples tout autant que les modalités d’utilisation de la monnaie créée. Le SUCRE en est un exemple majeur, et l’un des piliers de la Nouvelle Architecture Financière Régionale en Amérique Latine. Cette restructuration de l’architecture économique et financière ambitionne une réappropriation des outils financiers et technologiques dans une dynamique participative et responsable comme base du développement endogène. C’est d’ailleurs l’optique défendue et appliquée dans le système Palmas au Brésil, qui réorganise les économies locales en recréant un engagement des acteurs envers leur territoire, au travers d’une alliance inédite entre microcrédit, monnaies locales et contrôle social de la méthodologie déployée. En outre avec 214 millions de migrants dans le monde et 440 milliards de transferts de fond réalisés par ces derniers, la place des migrants dans le financement du développement est devenue majeure. Ces transferts de fonds représentaient en 2009 plus de 3 fois le montant de l’APD, et se caractérisent par une stabilité et un engagement fort envers leur pays d’origine. Cependant les mécanismes de transfert encore couteux ainsi que la nature du fléchage de ces flux financiers abondants soulèvent de nombreuses difficultés pour leur orientation effective vers le développement territorial, notamment du fait de leur prise en compte récente. L’objectif est aujourd’hui de canaliser ces ressources au travers de partenariats étroits avec les associations de migrants qui se multiplient dans les pays d’immigration. C’est pour répondre à cette dynamique que des dispositifs de codéveloppement ont été amorcés et ont permis une orientation et une facilitation dans la réalisation des objectifs des migrants, en vue du développement urbain de leur pays d’origine. Les programmes « 3x1 » au Mexique ou encore « Mejoramiento barrial » en Equateur en sont des exemples probants. Les décisions prises dans le cadre du Protocole de Kyoto ont permis aussi un développement des dispositifs ayant pour ambition de promouvoir les mécanismes « durables » en vue de réduire l’effet de serre. C’est dans cet objectif qu’ont été créés les crédits carbones, qui visent par compensation à réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays du Nord en finançant des programmes « verts » dans les pays dits « en développement », soit les Mécanismes de Développement Propres (MDP). Ils apparaissent comme une source de financement supplémentaire et permettent ainsi, à travers un cadre réglementaire complexe, de valoriser le développement d’infrastructures appropriées aux nouveaux enjeux de mitigation et de transition. Ces solutions connaissent certes des limites, notamment le problème de la captation par des pays principalement émergents (60% par la Chine), la spéculation, etc. En revanche, ces outils constituent de véritables opportunités pour les pays en développement, comme le soulignent les programmes « Gaz-to-Energy » à Sao Paulo ou encore « Cuidemos » au Mexique. De surcroît, des mécanismes simplifiés, les MDP programmatiques (PoA) se présentent aujourd’hui comme un outil additionnel mieux adapté à la portée de ces pays et de leurs collectivités territoriales en particulier.

CAHIERS RESSOURCES POUR L’ACTION,BONNES PRATIQUES,du FMDV, Vol 1 novembre 2011

rapport_fmdv_global_fr_finale.pdf ()

L’Economie de l’Afrique

Les économies africaines sont généralement de faibles dimensions, relativement pauvres et extraverties. La fin du siècle a été désastreuse pour la majorité du continent. Les origines de la crise peuvent être situées à différents niveaux : les caractéristiques structurelles héritées de la colonisation, la série de chocs externes qui a frappé le continent depuis la fin des années 1970 et les politiques menées par les gouvernements depuis les indépendances. Le résultat se mesure en termes de stagnation (voire de régression) économique, de marginalisation extérieure et d’endettement excessif. Après plus de vingt ans d’ajustement néolibéral et une aide extérieure soutenue, l’Afrique continue de susciter alternativement espérance et déception, au gré des retournements de conjoncture.

Auteur:Bernard CONTE, Maître de conférences ; Université Montesquieu ; Bordeaux IV

Croissance verte et pays en développement : résumé à l’intention des décideurs

www.oecd.org/...developpement/Green%20Growth%20FRENCH%20W...

Face à l’urgence des défis économiques et environnementaux, les efforts déployés à l’échelle nationale et internationale pour promouvoir la croissance verte en tant que nouvelle source de croissance s’intensifient depuis quelques années. S’appuyer sur cette dynamique peut contribuer à accélérer les progrès vers un développement durable et une réduction de la pauvreté, moyennant par exemple une utilisation plus durable des ressources naturelles, des gains d’efficience dans la consommation d’énergie et la valorisation des services ecosystemiques. La croissance verte relève à la fois de la politique économique et de la politique de développement durable. Elle répond simultanément à deux impératifs essentiels : celui de la croissance économique inclusive et durable dont ont besoin les pays en développement pour lutter contre la pauvreté et améliorer le bien-être de leurs populations ; et celui d’une meilleure gestion de l’environnement, indispensable pour faire face à la raréfaction des ressources et au changement climatique. Ce document de synthèse présente les principales conclusions et analyses du projet de rapport sur la croissance verte et les pays en développement. Ce rapport énonce les grands principes de la croissance verte dans le contexte des pays en développement. Il expose le bien-fondé de la croissance verte, et examine les appréhensions de certains pays en développement à l’égard du programme d’action pour la croissance verte, exprimées lors d’une série de consultations récemment lancée et qui doit se poursuivre en 2012. Il passe ensuite en revue les objectifs économiques, environnementaux et sociaux que la croissance verte peut aider à réaliser dans les pays en développement (section 1). Il examine les tendances relatives à la croissance économique et à l’environnement observées ces dernières années et tente d’anticiper les évolutions économiques et sociales à court terme. A partir de ces éléments, des « agrégats » de pays sont constitués pour l’analyse des pays susceptibles d’adopter des approches similaires afin de favoriser la croissance verte (section 2). Le rapport décrit les cadres nationaux et différents moyens d’action, nationaux et locaux, publics et privés, jugés appropriés (section 3) et donnera des précisions sur le soutien que peut leur apporter la communauté internationale au travers des mécanismes existants et d’une action cohérente en faveur du développement (section 4). Des travaux seront par ailleurs engagés pour déterminer comment évaluer les progrès accomplis – notamment au moyen d’indicateurs existants et nouveaux et en renforçant les capacités statistiques afin de produire les données pertinentes (section 5). La dernière section décrit le processus de consultation mis en place pour établir le rapport et esquisse les prochaines étapes. Sur la base des consultations en cours, le rapport soulèvera des questions spécifiques nécessitant une analyse approfondie.

Auteur:OCDE juin 2012

green_growth_french_web.pdf ()

L’ancrage territorial des entreprises dans le cadre de la Responsabilité Sociale des Entreprises : Etude du Dialogue entre entreprises et collectivités locales au Sénégal

www.rsesenegal.com/.../Etude_RSE_senegal_Dialogue_Entreprise_Colle...‎

Avec l’avènement de la mondialisation on pensait que le développement serait d’Etat à Etat dans un grand ensemble. Mais l’on s’est rendu compte que l’échelle « locale » a retrouvé aujourd’hui toute sa légitimité en tant qu’échelle la plus pertinente pour impulser le développement durable. De la mondialisation Etat à Etat prévue, le basculement s’est sans conteste fait des des Etats vers les territoires locaux, qui sont devenues les réceptacles des entreprises internationales. Cette nouvelle réalité territoriale, amène à s’interroger sur la place

des entreprises dans le développement de leurs territoires d’implantation: les entreprises et leur(s) communautés d’accueil peuvent-ils cohabiter en bonne intelligence et faire converger leurs intérêts respectifs dans une perspective de développement locale et durable ? C’est sans doute pour cela que la nouvelle norme ISO 26 000 intègre parfaitement cette dimension en faisant du respect des intérêt et des enjeux du développement des Communautés et des collectivités » une des exigences à respecter pour que l’entreprise ait cette certification. Ce principe est soutenu par le fait que l’entreprise ne doit plus se préoccuper seulement des bénéfices financiers pour les actionnaires mais elle doit aussi être un des vecteurs dans le cycle de création de richesses et de redistribution des richesses dans les territoires. Elle se retrouve ainsi devant de la scène et de ce fait, l’entreprise est interprétée par tout le monde. D’où l’importance de bien sérier et définir la responsabilité sociale de l’entreprise, qui ne peut bien se faire que dans un processus de dialogue impliquant les différents acteurs à la base. La collectivité locale représenterait l’entité qui rassemble au mieux les intérêts de toutes les entités et a en plus reçu le mandat des citoyens d’exercer le pouvoir local. Parallèlement, les entreprises, dans le cadre de leur implantation et de leur développement, elles adoptent des démarches d’ancrage qui ne peuvent prospérer que par l’identification des acteurs locaux et surtout par l’organisation d’un dialogue avec les parties prenantes locales dont les collectivités locales. La nécessité d’un dialogue autour des questions d’intérêt partagé prend ici tout son sens, dialogue qui n’est possible qu’à travers les relations quotidiennes mais aussi et surtout qu’avec la mise en place d’un cadre d’échange flexible et non contraignant entre les deux entités (entreprise et collectivité locale), cadre dans lequel un régulateur pourrait intervenir afin de rétablir les équilibres. Cette présence étude à partir des études de cas caractérise le dialogue entre entreprise et collectivité locale au Sénégal. Il est apparu que ce dialogue n’est pas encore structuré et optimal. Le dialogue ne repose pas sur une vision commune de développement et il est plus orienté vers des actions « trompes œil » que ne valorise aucune des entités. Dans la perspective de bâtir un développement économique et sociale durables des territoires à la base où est implantée toute entreprise quelque soit son statut, sa taille et son activité, il faudra assoir un cadre de dialogue partenariale. Cela permettra aux deux entités de définir ensemble les contours de leurs projets pour résoudre des problèmes d’intérêts communs ayant un impact sur la vie et le devenir de la communauté donnant plus de visibilité à leurs actions.

Auteur:Mamadou Lamine BA,Marina BAMBARA ;juin 2011

etude_rse_senegal_dialogue_entreprise_collectivite_locale.pdf ()

Financer le développement local

www.oecd.org/fr/cfe/39811590.pdf

Dans une économie mondialisée où la connaissance joue un rôle moteur, la réussite du développement local suppose que le territoire considéré soit vraiment original, attrayant et productif. Tout comme les entreprises doivent innover et investir pour que leurs activités soient couronnées de succès, les localités doivent s’adapter, se réinventer et se différencier. Elles doivent moderniser leurs infrastructures de transport, de communication et autres, et accumuler du capital humain. Tout ceci a cependant un coût. Toute la difficulté du développement local consiste précisément à trouver les investissements requis, et ce d’autant plus que 30 à 50 ans peuvent être nécessaires pour qu’une localité ou une région passe complètement du stade d’« économie industrielle » à celui d’« économie de la connaissance ».Ce type d’investissements est clairement rentable, mais nombre de localités ne disposent pas de l’excédent de liquidité – ou n’ont pas la maîtrise des décisions concernant leurs propres investissements – nécessaire à leur concrétisation. Il leur faut également posséder les compétences requises pour pouvoir saisir l’occasion de réaliser un nouvel investissement lorsqu’elle se présente, et partager les risques et les coûts avec d’autres entités publiques et privées, qu’il s’agisse d’accueillir une manifestation d’envergure mondiale, ou d’être sélectionnée comme site d’implantation d’un nouveau centre de recherche. L’investissement constitue en soi un moteur de croissance au niveau local et, de plus en plus, les collectivités locales s’efforcent d’attirer des investissements en vue de renforcer l’entrepreneuriat, l’innovation, le capital humain, les échanges et l’emploi. Grâce à des outils et des approches adaptés, le développement local peut devenir un nouveau domaine d’investissement important, offrant des rendements que ni le secteur public ni le secteur privé ne pourront se permettre d’ignorer. Il est examiné dans cette Synthèse l’expérience des pays de l’OCDE en matière de financement du développement local, et la façon dont les collectivités locales peuvent tirer le meilleur parti de leurs possibilités d’investissement.

Auteur:L’observateur OCDE 2007

39811590.pdf ()

Le domaine industriel : Instrument d’un développement local

www.rag.sn/IMG/pdf/doc-24.pdf

Avec la politique de décentralisation de nouvelles collectivités locales sont créés au Sénégal. La réussite de cette nouvelle politique administrative dépend avant tout de la capacité de ces collectivités locales à bâtir un tissu économique vigoureux et viable. La nécessité d’une politique d’implantation et de développement d’entreprise dynamiques dans les différents territoires devient pertinente pour augmenter les investissements, les emplois, la valeur ajoutéé, le budget des collectivités locales. L’une des structures pouvant aidées au développement de ce tissu économique local est le district industriel ou le domaine industriel. Pour un tel développement, les questions auxquelles il faut répondre sont les suivantes :

  • Quelle est la forme de district la plus adaptée aux ressources locales ?

  • Comment gérer efficacement un district ?

  • Quel type d’entrepreneur faut-il pour assurer une croissance économique et sociale locale ?

Auteur:Adama GAYE,Revue Africaine de Gestion

doc-24.pdf ()

La politique de développement rural: une politique au service du territoire

www.csa-be.org/IMG/pdf/develop_rural_Terra_nuova.pdf

Le développement rural est plus qu’un simple développement agricole car il englobe un espace, l’espace rural, où l’agriculture est au centre du système socio-économique mais au sein duquel existent des activités différentes, avec des fonctions et des objectifs diversifiés, qui sont tous à intégrer et coordonner dans une optique de développement cohérent, durable et solidaire. L’importance du développement rural et de l’agriculture est également prouvée par l’étroite inter-dépen¬dance que ces thèmes ont avec le développement durable et la pauvreté dans le monde et au Sud en particulier, et avec la sauvegarde et la promotion du droit à la souveraineté alimentaire des pays en voie de développement et de leurs peuples. Pour les pays de l’Afrique de l’Ouest, la politique de développement rural signifie d’abord réduire la dépendance alimentaire et affirmer leur droit à la souveraineté alimentaire; ensuite améliorer le fonctionnement des marchés régionaux et locaux des produits agricoles; en fin développer l’économie rurale dans le respect des identités locales productives, économiques et sociales. Cependant seule une vision partagée du développement rural, qui mette en évidence avec clarté et simplicité une politique capable de le réaliser, permettra de trouver les synergies pour une valorisation réelle des territoires ruraux, de leurs diversités, de leurs spécificités.

Auteur:EUROPAFRICA/Marie-Hélène Canale

develop_rural_terra_nuova.pdf ()

Participation citoyenne, bonne gouvernance et développement durable : les conditions de la durabilité sociale des actions de développement

www.francophonie-durable.org/.../colloque-ouaga-a5-coulibaly.pdf

La montée au premier plan des concepts de bonne gouvernance et de développement durable dans les préoccupations des responsables politiques, des acteurs du développement, des chercheurs et praticiens et des populations à la base est aujourd’hui un fait établi. Si pour les uns, ces thématiques renferment un intérêt parfois théorique et parfois politique, pour la grande majorité des populations des pays en développement, plus particulièrement les pays africains au sud du Sahara, la question revêt un intérêt crucial lié à la pauvreté croissante et la dégradation des conditions d’existence. Pour que la bonne gouvernance et le développement durable, concepts pertinents et opératoires ne connaissent pas le sort des démarches passées, élaborées off shore et appliquées sans tropicalisation, il est indispensable de procéder à une analyse des conditions sociologiques, historiques, psychologiques et politiques d’adaptation de ces concepts au milieu des pays africains. Si la tâche apparaît comme un sujet de réflexion pertinent, il reste en revanche trop vaste pour être achevée en espace si limité. La préoccupation mérite cependant d’être portée à l’avant du débat au moment où la francophonie subit une mutation dans sa conception même, en passant d’une revendication sentimentaliste centrée sur la langue ou la culture à la construction d’un espace de développement socio-économique basé sur une coopération dynamique entre les Etats et une interactivité toujours espérée entre les sociétés civiles du Nord et celles du Sud. La présente réflexion va s’en tenir à définir le sujet et le cadre du débat et à ouvrir des pistes de recherche pour ce qui pourrait devenir la thématique noeudale de la grande problématique : francophonie et développement durable.

Auteur:Siaka COULIBALY

Réseau des Organisations de la Société Civile pour le Développement (Burkina Faso)

colloque-ouaga-a5-coulibaly.pdf ()

L’Afrique en tant que pôle de croissance mondiale

www.au.int/ar/sites/default/files/OP-ED%20FRENCH%20VERSION.pdf

Du fait que l’économie mondiale est frappée par la crise et enregistre une très faible croissance, l’Afrique devient rapidement un aimant pour les investissements et un abri sûr pour les capitaux internationaux. La Commission économique pour l’Afrique et la Commission de l’Union africaine, œuvrent avec les décideurs africains pour libérer le potentiel que présente cette nouvelle situation. C’était le thème principal de la conférence annuelle des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, qui était prévue du 22 au 25 mars 2012 à Addis-Abeba, Éthiopie. Ce document, rédigé par Abdoulie Janneh, Secrétaire général adjoint de l’ONU et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique et Jean Ping, Président de la Commission de l’Union africaine, fait parti des notes de communications préparatoires de la conférence. Il revient sur le contexte de l’économie mondial et surtout sur les atouts pour libérer le potentiel économique de l’Afrique au bénéfice du monde entier.

Auteurs:Abdoulie Janneh, Jean Ping

op-ed_french_version.pdf ()

Systèmes de transports pour un développement intégré de l’Afrique : vers un réseau routier et ferroviaire panafricain

www.codesria.org/IMG/pdf/6-Bazonzi.pdf

Le transport est un secteur clé pour le développement d’un territoire donné. En effet, dans une

économie moderne, le transport joue un rôle prépondérant car il facilite non seulement les

échanges entre agents économiques, mais également améliore la circulation des personnes et

des biens, des idées et des services, ainsi que le raffermissement des liens d’amitié et de

fraternité entre les peuples. L’Afrique est un continent immense dont plusieurs contrées sont encore enclavées à ce jour. De ce fait, elle nécessite des systèmes de transport adéquats, efficaces et fort variés, car de l’intégration des différents systèmes de transport adaptés à son espace physique dépend en majeure partie son développement. En effet, l’ouverture et l’accroissement des échanges rendus possibles grâce auxdits systèmes ont pour rôle de stimuler la croissance économique. Cependant, dans la plupart des pays africains, il existe un déficit de liaisons routières et ferroviaires entre les grandes métropoles et l’arrière-pays d’une part, et d’autre part, entre les différentes localités à l’intérieur du pays, et les différents Etats entre eux. Il s’agit donc de repenser et de réorganiser les liaisons entre les centres de production et ceux de consommation, et d’opérer le désenclavement des différentes zones de production et de peuplement. Par ailleurs, il s’avère que le manque de communication adéquate entre la ville et la campagne d’un côté, et entre les zones de production et celles de forte densité et consommation de l’autre, se trouve à la base du développement déstructuré de l’espace africain, du fait d’un déséquilibre profond et pathologique entre l’offre et la demande globales des biens et services. Les modes traditionnels du transport routier et ferroviaire peuvent en effet s’affirmer comme étant des catalyseurs adaptés du développement intégré et de l’aménagement de l’espace, et des moyens par excellence d’intégration des différentes régions du continent africain. Mais, étant donné que le secteur des transports requiert de lourds investissements, et qu’il constitue sans conteste l’une des dix priorités du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), le pilotage de ce macroprojet et de tant d’autres qui s’ensuivront, dans le cadre des accords de coopération panafricaine, sollicite, à tous les niveaux, l’engagement des leaders africains, l’amélioration des capacités managériales des cadres africains, ainsi que l’implication effective des bailleurs de fonds et des investisseurs privés dans l’optique du partenariat public / privé. Il est possible d’affirmer que l’inefficacité des systèmes de transports africains et même des services de télécommunications sont des réelles entraves aux divers échanges régionaux : ils alourdissent le coût de l’activité économique africaine. Ainsi l’Afrique doit aspirer vers son développement intégral, en luttant contre la dispersion imposée par la distance, et en assurant la promotion du transport des biens, des services et des personnes. Aussi, elle doit encourager la libéralisation multilatérale des échanges et l’intégration régionale effective, car elles sont source de gains dynamiques et d’élargissement du marché, qui à leur tour génèrent la croissance de la production et les économies d’échelle. Enfin, l’intégration économique peut accroître le rendement du capital dans les pays intégrés, et ce, indépendamment du stock de capital. La présente communication cherche donc à approfondir la réflexion sur : D’abord le rôle d’un système de transports intégré dans le développement du continent africain, en l’occurrence le rôle stratégique de la route et du chemin de fer comme catalyseurs de son développement, ensuite l’esquisse du réseau routier et ferroviaire panafricain et en fin, la nouvelle conception de l’intégration régionale.

Auteur:José Mvuezolo Bazonzi,Maputo,décembre 2005

bazonzi.pdf ()

La croissance africaine : opportunités et vulnérabilités

www.defense.gouv.fr/content/download/.../20130403-AFR-Contexte.pdf

Malgré des difficultés structurelles, l’Afrique est aujourd’hui dans une dynamique de croissance. Les échanges de biens, de personnes et de données se multiplient sur le continent et se développent également vers l’extérieur. Avec cette croissance, les vulnérabilités mais aussi les menaces évoluent risquant d’atténuer les bénéfices escomptés. Dans ce contexte, les forces de défense et de sécurité africaines doivent relever de multiples défis : consolider leur légitimité nationale (lien armée-nation), conforter leur réalité régionale et internationale (architecture de paix et de sécurité en Afrique), être en mesure de sécuriser l’ensemble des espaces (terre-air-mer) et enfin s’adapter aux nouvelles menaces. Ce document a été présenté lors du séminaire organisé par la Délégation aux affaires stratégiques et l’Institut des hautes études de défense nationale le 3 avril 2013 et qui avait pour thème « La sécurisation des flux en Afrique, quels rôles pour les forces de défense et de sécurité ? »

20130403-afr-contexte.pdf ()

A nouveaux enjeux, nouvelles approches et pratiques du développement économique local en Afrique

www.aidr.org/.../actes_du_forum_del_de_ouagadougou_-_version_final...

Le développement économique local est une démarche participative, multi‐acteurs et systémique. Il a pour objectif la création et le développement d’un tissu économique performant au niveau du territoire et son articulation avec les territoires voisins. Son but est de renforcer la compétitivité des différents acteurs, de contribuer au développement d’une croissance durable et inclusive améliorant les conditions de vie des populations du territoire. Les collectivités territoriales ont un rôle central dans la promotion du développement économique local au niveau de la planification, du suivi et de l’évaluation des politiques mises en œuvre. Elles doivent également assurer la cohérence des politiques locales avec les différentes politiques sectorielles nationales. Le partenariat entre secteur public, institutions privées et « secteur non‐marchand » vise prioritairement la définition et la mise en place de conditions favorables à la promotion et à la régulation d’une croissance économique équitable et à la création d’emplois durables. Le développement économique local est produit principalement par la création et le développement d’entreprises et d’emplois à la fois par le biais d’entrepreneurs locaux mais également d’opérateurs économiques extérieurs au territoire. La mondialisation économique a pris de nouvelles formes avec la course aux matières premières et aux produits agricoles. Les achats de terres en Afrique pour la production de denrées vivrières à destination des pays émergents, au détriment de la sécurité alimentaire des pays concernés, inquiètent les responsables politiques de ces pays et les acteurs internationaux. Cependant l’une des conséquences majeures de l’urbanisation rapide des villes intermédiaires est la croissance des mouvements migratoires nationaux et sous régionaux, et du retour de migrants extérieurs. Ainsi les collectivités locales décentralisées ont un rôle essentiel à remplir dans le développement économique de leur territoire. On peut en effet distinguer trois groupes stratégiques qui ont une influence sur le développement économique local : les collectivités territoriales, les opérateurs économiques et les institutions publiques ou privées d’appui. La complexité du processus de promotion et de production du développement économique local est en grande partie liée aux attentes spécifiques et bien souvent contradictoire de ces différents groupes. L’Alliance Internationale de Développement et de Recherche insiste sur les enjeux et l’importance du développement local à travers les actes du forum « A nouveaux enjeux, nouvelles approches et pratiques du développement économique local en Afrique

Auteur:AIDR (Alliance Internationale de Développement et de Recherche) OUAGADOUGOU 2011

actes_du_forum_del_de_ouagadougou_-_version_finale.pdf ()

Financements novateurs pour les organisations de femmes

www.oecd.org/fr/cad/femmes-developpement/41391593.pdf

Le présent dossier d’actualité est destiné à faire connaître les résultats de recherche concernant les niveaux de financement et la viabilité financière des organisations de femmes dans le contexte de l’évolution des modalités de mise en œuvre de l’aide ; inspirer aux donneurs des idées pour renforcer les activités et rôles des organisations de femmes dans l’efficacité et la durabilité du développement ;fournir des exemples de pratiques et d’approches innovantes utilisées par les donneurs ; et recenser quelques-uns des défis qui attendent les donneurs, les partenaires et les organisations de la société civile. Il fait suite à la reconnaissance, par plusieurs donneurs, de la non-adéquation de leurs investissements dans l’égalité hommes-femmes avec leurs déclarations et engagements, et de la nécessité de nouvelles approches de financement ; aux constats tirés de recherches effectuées sur les réalités du financement « sur le terrain » dans des pays partenaires ; et au défi lancé aux donneurs par le président du Comité d’aide au développement pour qu’ils revoient leurs priorités en matière de soutien aux organisations de la société civile au niveau local. Ce dossier s’adresse aux gestionnaires de programmes et aux conseiller-es spécialisé-es au sein des organismes donneurs. Il fait partie d’une série de publications traitant de l’efficacité de l’aide, établies par le Réseau du CAD sur l’égalité hommes-femmes.

Réseau du CAD sur l’égalité homme-femme. Juillet 2008

41391593.pdf ()

Comment les NTIC sont elles compatibles avec l’économie informelle en Afrique ?

www.africanti.org/img/articles/afriacl.pdf

En Afrique les activités formelles et informelles sont inter-reliées et la dualité des zones urbaines, connectées à des réseaux matériels modernes et les zones rurales isolées et dépendantes des énergies locales renouvelables est un obstacle fondamentale pour le développement. Ce contexte est-il un atout ou un handicap pour l’insertion des NTIC ? Tandis que la libéralisation des économies semble favoriser les nouvelles technologies, la dématérialisation de ces systèmes sans fil peut être un avantage particulier. La vrai révolution de la communication est le téléphone mobile mais internet présente des affinités avec les réseaux sociaux ceux en particulier sur lesquels sont basés les grands courants commerciaux africains. L’usage d’internet (courriel d’abord) et du téléphone mobile a des effets à la fois d’extraversion et de recentrage

Auteur:

Annie Chéneau-Loquay,Annuaire Français de relations internationales 2004

afriacl.pdf ()

Situation de l’économie populaire en contexte de précarité, L’expérience sénégalaise

www.aruc-es.uqam.ca/Portals/0/cahiers/C-03-2008.pdf

Prenant ses distances par rapport aux analyses inspirées des approches néoclassiques en termes de secteur informel, cette présentation interroge l’économie populaire comme partie prenante des espaces de déconstruction/

reconstruction de l’économie, voire du mode de régulation à partir du cas d’un pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir le Sénégal. La présentation démontre que l’économie populaire africaine se révèle être un des lieux de reconstruction de la « modernité africaine » questionnant le caractère extraverti, et souvent inadapté, des logiques et pratiques des institutions publiques et des bailleurs de fonds mais qui, pour assurer son institutionnalisation, appelle une reconfiguration des modalités de production et de distribution de richesses. L’analyse part des repères théoriques et socio-historiques de l’économie populaire avant de dégager ses traits structurants à travers une typologie. Enfin, l’analyse systématise les apports et défis de l’économie populaire dans un contexte de mondialisation néo-libérale et d’essoufflement des mécanismes de redistribution.

Auteur:M.Sambou NDIAYE,Sociologue,Université Gaston Berger de St Louis

eco_pop_sambou.pdf ()