La Paix est une donnée abstraite permanente, dont l’immanence s’actualise aussi longtemps que la conscience que nous avons de sa progression n’est obstruée par l’immixtion d’une nouvelle donne venue rompre la permanence de son état d’une manière ou d’une autre.
Elle est cette plénitude que nous avons de partager le bien-être du moment, dans la liberté comme dans la quiétude, sans heurt ni obstruction ; et demeure cet instant le plus précieux dont on souhaite la reconstitution ou le renouvellement l’instant qui suit …
C’est le fil directeur arrimé à une attente bienveillante de tous les instants, et qui comme un trésor redoutable contient en son coffre-fort la vie comme la survie de tous les êtres, de leurs biens et de leur bienêtre, y compris mêmes les valeurs immatérielles que nous ressentons.
C’est, à ce qu’il nous semble, la réalité sensationnelle qui embrasse toute la création, au sens où semblable à une donnée intelligente et bienfaisante, elle inclut dans son atmosphère enveloppante la sérénité collective des hommes. Oui, la Paix est sans doute - vous en conviendrez avec moi - cette Divine Intelligence et Miséricorde qui nous chérit tous, et que nul n’a le droit de troubler pour ne pas remettre en cause notre plénitude universelle, qui tant participe de l’âme collective de notre Humanité.
Cette valeur donc, garante de tous les mouvements, de toutes les séquences et de toutes les présences dans l’Univers, si chère aux Prophètes de jadis, à tous les Hommes de Dieu d’aujourd’hui, dont notamment au Cheikh Ibrahim Niass, l’Imam attitré de la Faydha Attidjania; qui tient en ses dextres mains les rênes d’une vaste Communauté forte de plusieurs millions d’âmes, et dont le seul lien reste demeure le pacte né de l’appartenance à une religion dont la finalité est la paix de l’ âme, et la culture au quotidien de la Paix des Hommes et de celle de toutes les créatures.
www.persee.fr/web/revues/.../tiers_0040-7356_1988_num_29_115_370...
Les grandes tendances du commerce international concernant les pays en développement peuvent se résumer ainsi qu’il suit .D’abord la part des pays en développement les pays de l’Est y compris dans le commerce mondial, mesurée au prix constant, décline sur une très longue période. A contrario, la part des pays développés s’accroît. Aussi la part des produits minéraux, des produits agricoles et des produits combustibles décline. Les pays développés, surtout depuis les chocs pétroliers, ont tendance à devenir autosuffisants. La part des produits manufacturés exportés par les pays en développement vers les pays développés s’accroît très fortement, marquant ainsi l’émergence de nouveaux pays industrialisés. En fin la situation des laissés-pour-compte du développement va en s’aggravant dans le domaine du commerce international.
En définitive il est loisible d’affirmer que le commerce international réussit aux pays en développement qui parviennent à s’industrialiser par l’exportation. Les autres pays sont de plus en plus dépendants des fluctuations économiques mondiales.
Auteur:Michel FOUQUIN
50 ans après les décolonisations africaines les espoirs de développement et de construction de sociétés
démocratiques, souveraines, solidaires et égalitaires n’ont pas été réalisés. La responsabilité historique du
capitalisme européen est engagée, pour toutes les entraves qu’il a mis au développement de l’Afrique, de
l’esclavagisme qui a déstructuré les sociétés africaines, jusqu’au colonialisme et aux politiques impérialistes
qui ont organisé le pillage des ressources et formaté l’activité économique de l’Afrique pour les seuls
besoins des entreprises multinationales. Les peuples n’ont pourtant pas dit leur dernier mot. De Dakar à
Johannesburg en passant par Lagos, de grèves générales en mouvements populaires, ils témoignent de
leurs aspirations et de leurs combats pour construire une autre Afrique et un autre monde. C’est dans cette
dynamique que le Front de gauche entend changer radicalement la politique de la France avec l’Afrique.
Les relations entre « l’Afrique » et les « juridictions internationales pénales ont l’objet de beaucoup d’analyses. Elles ont aussi connu différents moments. Il y a eu des périodes de méfiance à l’égard de ces juridictions, ensuite une forme d’engagement plus net en faveur du recours à elles. Enfin, plus récemment les analyses sur les relations entre l’Afrique et les juridictions internationales pénales empruntent les formes d’un « rejet » de plus en plus fort surtout à l’égard de la CPI.
Le climat est un bien commun mondial. A ce titre, une répartition plus juste et plus intelligente des émissions pour les 86ans à venir(horizon 2100)est à penser afin que l’objectif de limitation du réchauffement à 2° soit atteint. L’organisation de la répartition des quotas d’émissions passe par une rupture dans les modes d’approche.
www.general.assembly.codesria.org/IMG/pdf/Paul_Vandepitte.pdf
Dresser un bilan global d’un continent vaste (30 200 000 km²) avec 53 états est un véritable défi. Certains auteurs, tels Yves Lacoste ou Stephen Smith, mettent l’accent sur le côté négatif (l’Afrique est « le désastre du tiers-monde »), d’autres soulignent les potentialités du continent, ce qui emmène Sylvie Brunel à caractériser l’Afrique comme un continent en « réserve de développement ». Quels sont les faiblesses et les possibles atouts du continent africain ? Telle est la démarche que propose Paul Vandepitte dans ce document.
www.general.assembly.codesria.org/IMG/pdf/Marame_Cisse-2.pdf
Au Sénégal, dans les années 2000, « la classe des travailleurs qualifiés est affectée par le désir d’émigrer. Certains sociologues sénégalais ont analysé la migration des travailleurs qualifiés en termes de fuite des cerveaux, et expliquent ce phénomène en établissant une relation de causalité entre la précarité économique, la crise du système universitaire et le nombre croissant de départs des scientifiques. Les départs massifs ne sont pas les seules évolutions, au fil des années, des installations plus durables et une dispersion des migrants qualifiés et des étudiants sénégalais sont observées
Toutefois, les liens que ces migrants maintiennent avec le Sénégal ne découlent pas d’un déterminisme naturel. Pendant un certain temps, les migrants sénégalais hautement qualifiés étaient confinés dans une sorte « d’isolement social », ce qui a réduit les échanges avec le pays d’origine et avec les autres catégories de migrants qui vivent dans les pays d’accueil. Mais, à partir de l’observation d’un certain nombre de faits actuels, on se situe dans une phase de « demandes d’Afrique » ou plus précisément dans une période de construction et de consolidation des liens de divers types avec le pays ou le continent d’origine.
Historiquement, les intellectuels africains expatriés avaient des projets collectifs politiques et militants. Mais à la différence des intellectuels de la primo-génération, les migrants sénégalais qualifiés s’installent durablement dans les pays d’accueil et s’identifient également à ces pays. Le mode d’organisation ainsi que le contenu du discours identitaire dans la mobilisation collective a changé. Les projets collectifs de la génération actuelle consistent à la fois à améliorer leur insertion sociale et professionnelle dans le pays d’installation et à contribuer aux dynamiques de développement du Sénégal. Plus spécifiquement, les migrants sénégalais qualifiés mènent des actions socioéconomiques, scientifiques dans des domaines comme la formation professionnelle, les publications, la diversification des filières de formation etc.
Marame Cissé
Université Gaston Berger Saint-Louis
www.general.assembly.codesria.org/IMG/pdf/Louis_Ndjetcheu-2.pdf
Au début du 21è siècle, les statistiques des nations unies montrent qu’environ 3% de la population mondiale vivent et travaillent en dehors de leur pays d’origine. Avec leurs ascendants, conjoints et descendants qui restent attachés aux pays d’origine des parents, ils forment ce qu’on appelle communément diasporas1.
Ces diasporas sont aujourd’hui au centre des relations entre les pays du Nord et ceux du Sud. Celles – ci concernent les transferts de fonds, la mobilisation des biens matériels, de savoir – faire et de réseaux au profit des pays d’origine. En 2005, l’aide publique au développement se chiffrait à 105 milliards de dollars tandis que les transferts de fonds de la diaspora atteignaient 167 milliards de dollars L’action de ces diasporas a un impact tellement bénéfique sur les conditions de vie de certaines populations dans les pays en développement qu’elle a méritée une reconnaissance internationale au cours de ces dernières années. Cependant, malgré ce volume important de transfert de fonds et cette reconnaissance internationale, les multiples crises qu’ont connues ces PED ces derniers jours traduisent parfaitement les énormes difficultés que ceux-ci éprouvent sur le plan social. Ces multiples crises ont pour corollaire le chômage massif des jeunes, la baisse drastique ou même la perte du pouvoir d’achat, l’inflation de prix de certains produits de première nécessité. Cette situation paradoxale montre que la politique actuelle d’intervention de la diaspora est inefficace et incompatible avec les préoccupations de la croissance dans les pays bénéficiaires. Aussi, elle nous interpelle à explorer d’autres pistes alternatives d’intervention de la diaspora sur le développement et la croissance dans les PED. Par conséquent, quelle logique de partenariat favoriser pour créer une nouvelle dynamique d’intervention de la diaspora qui soit capable d’enrayer les fléaux sociaux qui minent ces PED et qui ont pour nom le chômage, la pauvreté, l’émigration massive de sa population active ? Cet article tente d’apporter une solution à cette question. Après avoir défini le concept de diaspora, nous essaierons de montrer les limites de l’intervention actuelle de la diaspora sur la croissance des pays du Sud et proposerons de nouvelles pistes efficaces et des recommandations en matière de politique de co-développement, en insistant tout particulièrement sur la création de PME/PMI et sur la mise en place d’un environnement incitatif favorable à l’investissement.
L’Afrique peut revendiquer sa place au siècle nouveau à conditions que les pays adhérent à une vision cohérente et totale du développement et de l’édification de leur nation. Les choses vont devoir profondément changer pour que les Africains et leurs enfants revendiquent la place qui leur revient au XXIe siècle. Il faudra améliorer la gestion des affaires publiques, éviter les conflits, investir dans le capital humain, accroître la compétitivité et diversifier les économies pour relever les défis énormes que le développement pose en Afrique.
Banque mondiale
Washington,D.C