Atelier :


Textes et documents

Le défi de l’Algérie 2014-2020

Le défi essentiel du président de la république lors de l’élection d’avril 2014, sera, tenant compte

des nouvelles mutations mondiales, au sein de filières internationalisées de mettre en place une

économie diversifiée moins dépendante de la rente des hydrocarbures largement conditionnée

par l’Etat de Droit et une gouvernance rénovée.

le_defi_de_l_algerie_2014-2020.pdf ()

Les enjeux énergétiques en Méditerranée

Les dynamiques économiques modifient les rapports de force à l’échelle mondiale et affectent également les recompositions politiques à l’intérieur des États comme à l’échelle des espaces régionaux. L’énergie, particulièrement, est au cœur de la souveraineté des États et de leurs politiques de sécurité. L’énergie peut dynamiser les régions de la Méditerranée, C’est dans ce cadre que rentre cette modeste contribution à la rencontre organisée par l’IPEMED le 05 décembre 2013 posant l’urgence d’une transition énergétique maîtrisée. Car, si l’humanité généralisait le mode de consommation énergétique des pays riches, il nous faudrait les ressources de 4 ou 5 planètes d’où l’urgence d’un nouveau modèle de consommation à l’échelle mondiale qui pose la problématique de l’efficacité énergétique) et un consensus social, les choix techniques d’aujourd’hui engageant la société sur le long terme: combien coûte cette transition , combien ça rapporte et qui en seront les bénéficiaires ?

les_enjeux_energetiques_en_mediterranee.pdf ()

Contribution de la justice à l’amélioration du climat des affaires

base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-1327.html

L’existence d’un cadre juridique promouvant le respect des droits humains, la justice sociale, la protection des personnes et des biens, assorti d’un système judiciaire indépendant et apte à en assurer l’application cohérente et uniforme est la caractéristique d’un régime de droit. Cela participe à l’assainissement du cadre juridique des activités économiques d’un pays.

Elle constitue également, un pré-requis au développement du secteur privé, à l’attraction de l’investissement national et étranger, à l’intégration du pays dans l’économie mondiale et, in fine, à l’amorce d’un développement durable.

Rôle du secteur privé dans la promotion de la croissance et du développement

base.afrique-gouvernance.net/fr/corpus_bipint/fiche-bipint-1323.html

Le Togo sort de la longue crise sociopolitique qu’il a connue dans les années 90. Mais la reprise se caractérise par une croissance économique peu vigoureuse et par la persistance de taux de chômage et de sous-emploi élevés.

Tous ces problèmes génèrent beaucoup d’incertitude malgré les efforts énormes consentis, ce qui se traduit par un manque de confiance du marché, dont témoigne la persistance de faibles niveaux d’investissements du secteur privé dans l’économie.

Malgré la timidité de l’élan vers une croissance forte, le secteur privé togolais joue un rôle prépondérant dans l’économie. Il constitue la principale source de création et d’accumulation de richesse et joue un rôle crucial à travers l’entrepreneuriat et l’investissement pour le développement, comme moteur de la croissance économique et dans la création d’emplois.

La Mondialisation financière: un processus d’insertion différencié et paradoxal dans les pays en développement

L’idée selon laquelle une intégration plus poussée des économies en développement –et particulièrement les plus développées d’entre elles- dans l’économie mondiale via l’afflux important de capitaux privés favoriserait le rattrapage et la croissance est assez répandue. Ce lien supposé positif entre entrée des capitaux étrangers et croissance économique s’est appuyé jusqu’en 1997 sur l’expérience d’une dizaine de pays d’Asie du Sud Est. Les succès enregistrés par ces pays notamment en matière d’industrialisation et d’acquisition de technologies ont pu être attribués pour une part importante aux effets des capitaux étrangers notamment sous leur forme d’investissement direct étranger. Le retour de la croissance dans quelques pays émergents d’Amérique latine au cours de la décennie 1990 dans un contexte d’afflux massif de capitaux vient également renforcer l’idée d’une relation positive entre la participation accrue d’un pays ou d’une zone au processus de globalisation financière et l’accélération de son développement économique. A supposer qu’une telle relation- que nous ne discutons pas pour l’instant- soit vraie comme l’attestent ces quelques expériences, nous nous proposons dans ce papier de montrer que le processus de mondialisation financière est avant tout une dynamique dont sont exclus la majorité des pays en développement (I). Ce qui permet d’affaiblir la thèse défendue par les institutions internationales multilatérales et une majorité d’économistes. Dans un deuxième temps, il s’agira de montrer, en nous appuyant sur l’expérience des pays dits émergents d’Amérique latine, que l’afflux des capitaux étrangers selon leur structure (dettes, IDE, investissements de portefeuille en actions et en obligations etc), leur destination sectorielle (notamment secteur exportateur ou pas) accentue –en opposition à la thèse courante- la contrainte extérieure notamment et provoque une instabilité de la croissance économique.

Auteurs: Mamadou CAMARA & Pierre SALAMA ; Economistes, CEPN-cnrs et Greitd, Université de Paris 13.

la_mondialisation_financiere_un_processus_d_insertion_differencie_et_paradoxal_dans_les_pays_en_developpement_fr.pdf ()

L’Industrialisation à petite echelle:Une nouvelle approche du développement dans les pays du Sud

En dépit des dynamiques Asiatiques, les approches traditionnelles du développement ont, dans, l’ensemble montré leurs limites. En réaction aux blocages enregistrés, on observe depuis une quinzaine d’année de nouvelles pratiques de développement. Celles- ci qui se fondent notamment sur la concentration spatiale de petites entreprises fortement interdépendantes, engendrent de véritables processus d’ « industrialisation à petite échelle ».S’interroger sur ces processus et montrer en quoi ils sont porteur d’une autre approche du développement au sud, c’est en substance l’objet de cet article. Deux cas concrets y sont examinés : la « médina »de Sfax en Tunisie et le « Bazar » de Koumassi au Ghana. S’il est exclu d’ériger ces deux expérience en modèle, leur analyse n’éclaire pas moins la question de la spécificité de ces nouvelles formes de développement. L’article s’attache à répéter six axes principaux de démarcation de l’industrialisation à petite échelle par rapport aux schémas classiques de développement.

Auteur:Améziane FERGUENE

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Le développement des infrastructures comme agent catalyseur de la croissance économique en Afrique

www.africapartnershipforum.org/fr/48999584.pdf‎

La plus grande importance est accordée aux infrastructures car elles constituent un socle pour la croissance et le développement en Afrique. Le déficit structurel en infrastructures constitue un sérieux handicap à la croissance économique et à la réduction de la pauvreté en Afrique. Au niveau micro-économique, il est de notoriété que les investissements consacrés aux infrastructures stimulent les activités du secteur privé en réduisant les coûts de production et en ouvrant de nouveaux marchés, ce qui présente de nouvelles possibilités de production et d’échanges commerciaux. De même, investir dans les infrastructures est essentiel pour s’attaquer aux problèmes de la réduction de la pauvreté, atteindre les OMD et stimuler le potentiel de croissance de l’Afrique en raison des liens étroits qui existent entre les infrastructures et les principaux indicateurs de bien-être social, notamment les soins de santé, l’eau et l’assainissement, le logement, l’accumulation de capital humain et l’électrification. Il est évident que le lien entre l’économie et les infrastructures est crucial pour promouvoir une croissance inclusive et un développement durable. Face à cette situation, les pouvoirs publics se voient contraints d’améliorer les infrastructures afin que l’Afrique devienne plus compétitive sur le marché mondial. Investir dans les routes permet de réduire les coûts du transport. De même, les investissements dans les ports et autres infrastructures logistiques ont pour effet de réduire les coûts associés au commerce, ce qui contribue à accroître la compétitivité des entreprises. Le développement des infrastructures permet de promouvoir différents types d’activités économiques, notamment parce qu’elles constituent un intrant dans la production. En outre, leur développement améliore le produit marginal des autres capitaux utilisés dans le processus de production. Ce lien entre l’économie et les infrastructures est multidimensionnel en ce sens que la croissance économique créé le besoin en infrastructures diverses et génère les ressources nécessaires pour financer ces infrastructures. De tels chantiers d’infrastructures n’auront un effet positif sur la croissance du PIB que s’ils sont mis en œuvre en se fondant sur des analyses de rentabilité appropriées. Dans ce document, il est démontré les relations entre infrastructure et développement économique mais aussi les efforts déployés aujourd’hui dans le continent pour la réalisation de cet objectif nécessaire.

Auteur:la Commission de l’UA et l’Agence du NEPAD 16 novembre 2011

48999584.pdf ()

Initiative pour le développement de l’agribusiness et des agro-industries en Afrique

www.hlcd-3a.org/data_all/PDF_fr/a3ADI_progFram_F.pdf

L’Initiative pour le développement de l’agribusiness et des agro-industries en Afrique (ID3A) devait être lancée par la conférence de haut niveau tenu en mars 2010 à Abuja (Nigeria). Un certain nombre d’institutions sont derrière cette initiative dont l’ONUDI, la FAO et le FIDA en partenariat avec la Banque Africaine de Développement, la Commission de l’Union Africaine, la Commission Economique pour l’Afrique et le Gouvernement de la République fédérale du Nigeria. Afin d’assurer la croissance économique et la sécurité alimentaire, cette initiative vise à favoriser le développement en Afrique d’un agribusiness et d’une agro-industrie concurrentiels, durables et globales. L’initiative adhère aux principes du Programme Intégré pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA). Elle vient à point nommé eu égard à la récente Déclaration de Syrte intitulée « Investir dans l’agriculture pour la croissance économique et la sécurité alimentaire », dans laquelle les chefs d’État et de gouvernement africains reconnaissaient expressément l’importance de mesures et d’interventions proactives visant à accroître les investissements dans l’agriculture et la nécessité de continuer à améliorer les politiques sectorielles en vue d’une croissance économique accélérée. Les dirigeants africains s’engageaient également dans la Déclaration en faveur de l’un des éléments clefs de l’initiative ID3A, à savoir l’appui à la promotion de réformes institutionnelles visant à stimuler et faciliter une expansion accélérée des opportunités de marché liées à l’agriculture. L’Initiative ID3A va dans le sens du consensus qui se fait jour en Afrique selon lequel, si l’on veut que l’agriculture soit le principal secteur qui stimule la croissance économique, il faut aussi que les investissements aillent au-delà de l’amélioration de la productivité agricole et portent sur le développement de l’agribusiness et des agroindustries. L’initiative tire aussi parti des forces économiques, sociales et politiques positives qui donnent un nouvel élan à la croissance et au développement en Afrique, à savoir le potentiel que représentent les marchés agroalimentaires nationaux et régionaux, les possibilités de substitution des importations de produits alimentaires à forte valeur ajoutée et les taux rapides d’urbanisation sur le continent. En outre, l’initiative repose sur l’engagement politique en faveur du rôle que peuvent jouer les agroindustries et l’agribusiness, en tant que moteurs économiques, dans la réduction de la pauvreté en Afrique, tel qu’il a été reconnu dans le Programme Intégré pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA). L’initiative vise à doter l’Afrique d’un secteur agricole qui, d’ici à 2020, comprendra des chaînes de valeur agricoles hautement productives et rentables, qui établiront un lien efficace entre les petits et moyens producteurs agricoles et les marchés. Ces chaînes agricoles assureront également une offre de denrées alimentaires, de fibres, de fourrages et de produits combustibles à forte valeur ajoutée. Elles contribueront à relever les revenus des agriculteurs, à gérer les ressources naturelles de manière durable et à générer plus d’emplois de qualité. Le principal objectif de l’initiative ID3A est d’accroître les flux d’investissement du secteur privé vers le secteur agricole africain, en mobilisant des ressources pour le développement de l’agribusiness et des agroindustries auprès des systèmes financiers nationaux et internationaux. Elle supportera un effort coordonné des gouvernements africains, des organismes régionaux, des organismes des Nations Unies et autres organisations internationales, ainsi que du secteur privé, visant à échanger les connaissances et à harmoniser les programmes de manière à susciter des synergies, éviter la dispersion des efforts et accroître l’impact sur le développement. Elle soutiendra également un programme d’investissement qui augmentera sensiblement la part des produits agricoles africains transformés en produits différenciés à forte valeur ajoutée, de sorte qu’en 2020, plus de 50 % des produits alimentaires du continent vendus sur les marchés locaux et nationaux soient des produits transformés. Dans l’attente de résultats probants pour les économies africaines l’initiative suit une orientation stratégique qui donne la priorité aux marchés, ressources, entreprises et structures de gouvernance africains. En mettant l’accent sur les agro-industries et l’agribusiness, elle complète de façon originale les efforts actuellement menés sur le continent pour faire du secteur agricole le moteur de la croissance et du développement socioéconomique. Son mécanisme de financement de comprendra deux guichets financiers pour les interventions du secteur public et du secteur privé prévues dans le cadre de programmation.

Auteur: FAO/UNIDO 2010

a3adi_progfram_f.pdf ()

Analyse de la cohérence des politiques commerciales en Afrique de l’Ouest

www.afd.fr/webdav/site/afd/shared/...de.../114-document-travail.pdf

Dans un contexte régional marqué par une libéralisation accrue des échanges l’enjeu de la cohérence des politiques commerciales est crucial pour les pays d’Afrique de l’Ouest, qui souhaitent développer leurs échanges régionaux tout en tirant profit de l’ouverture des marchés d’exportation. Poser la question de la cohérence des politiques commerciales dans la région est d’autant plus pertinent que les pays d’Afrique de l’Ouest sont engagés dans de nombreuses négociations commerciales tant au niveau régional (processus d’intégration), que bilatéral1 (APE) et multilatéral (OMC). L’élaboration des politiques commerciales à la fois nationales et régionales dépend et dépendra de ces processus de négociation. Il importe notamment que les politiques commerciales nationales ou régionales, en tant que politique transversale, soient cohérentes avec les autres politiques mises en œuvre pour atteindre les objectifs globaux de développement. Une politique commerciale n’est pas une fin en soi mais doit être au service du développement et appuyer notamment les politiques sectorielles. Il s’agit donc d’intégrer le commerce dans les stratégies de développement afin que les échanges contribuent véritablement au développement des pays d’Afrique de l’Ouest. Il s’agit aussi que les pays se coordonnent mieux au niveau régional et tiennent compte de leurs engagements tant au niveau régional que multilatéral. L’objectif général de l’étude est d’identifier les principales activités à mener pour renforcer la cohérence globale des politiques commerciales en Afrique de l’Ouest. Il s’agit d’établir des synergies entre les différents niveaux de définition et de mise en œuvre des politiques commerciales, et avec les objectifs de développement que s’est fixés la région. Dans ce cadre, il s’agit dans un premier temps d’identifier précisément les problèmes de cohérence des politiques commerciales en Afrique de l’Ouest, en distinguant les différents cas possibles. Pour chaque cas identifié, il s’agit d’analyser les conséquences qui en résultent, d’identifier les causes de ces situations d’incohérence et le cas échéant, d’analyser les effets des mesures qui ont déjà pu être prises pour renforcer cette nécessaire cohérence. Enfin, sur la base de ce diagnostic, l’étude a ;formulé des recommandations à l’attention des administrations nationales et régionales ouest africaines, afin de leur permettre d’améliorer la cohérence globale de leurs politiques commerciales ;examiné l’appui que pourrait apporter le mécanisme d’examen de politiques commerciales (MEPC) de l’OMC dans le renforcement de la cohérence des politiques commerciales menées au sein de la région Afrique de l’Ouest ;identifié les besoins en renforcement de capacités et/ou appui institutionnel permettant de renforcer la cohérence globale des politiques commerciales qui pourraient faire l’objet d’un appui éventuel de la part de l’AFD ou d’autres partenaires au développement. Dans cette étude les niveaux de « cohérence horizontale » et « verticales » ont été analysés. Enfin, les politiques commerciales nationales et régionales en Afrique de l’Ouest, dépendent de différents espaces de négociation. L’étude comprend deux grandes parties, qui sont d’abord le diagnostic, qui traite de la cohérence des politiques commerciales nationales avec les politiques commerciales régionales ;la cohérence des politiques commerciales nationales avec les engagements internationaux et la coordination des différents cadres de négociation ; la cohérence des politiques commerciales nationales et régionales avec les politiques sectorielles ;la nécessaire harmonisation des processus CEDEAO et UEMOA et ensuite les recommandations à destination : des Etats et des organisations régionales ; des

bailleurs de fonds ; de l’OMC.

Auteur:Jean-Pierre Rolland, Arlène Alpha

GRET,juin 2011

114-document-travail.pdf ()

L’opérationnalisation du Programme APE pour le développement en Afrique de l’Ouest, de l’intention à l’action

www.ecdpm.org/Web_ECDPM/Web/.../DP121_FR_final_final.pdf

Depuis 2003, l’Union européenne (UE) négocie un Accord de partenariat économique (APE) avec l’Afrique de l’Ouest, comme c’est le cas avec de nombreuses autres régions d’Afrique et du Pacifique. À maintes reprises, l’UE a déclaré qu’au delà des questions d’accès aux marchés, les APE doivent être l’occasion de l’intégration régionale et de « mettre le commerce au service du développement ». C’est dans ce contexte que le Programme APE pour le développement (PAPED) a vu le jour. Élaboré par l’Afrique de l’Ouest, il offre un cadre permettant d’identifier les besoins de la région en matière d’aide au développement (besoins en permanente évolution), afin que la région puisse engranger les dividendes de l’APE et en atténuer les effets négatifs. À supposer qu’un APE soit signé, le PAPED pourrait être opérationnalisé dans le but de réaliser son potentiel. A ce sujet, il a été reconnu par les deux parties qu’au delà de la mobilisation des ressources, le PAPED pourrait contribuer à améliorer l’efficacité de l’aide en favorisant plus de cohérence et plus coordination dans les approches visant à répondre aux besoins commerciaux de la région. Le PAPED est un programme quinquennal glissant qui a été formulé et élaboré selon une approche participative à la suite d’une large concertation menée par les commissions de la CEDEAO et de l’UEMOA. Il s’articule autour de 5 « axes », qui se déclinent à leur tour en 28 « composantes ». En soi, le PAPED offre une occasion à l’UE de prouver qu’elle peut tenir ses engagements et renforcer la coordination de son aide, conformément au Consensus européen pour le développement et au Code de conduite de l’UE sur la complémentarité et la division du travail. Plutôt que de prendre des décisions unilatérales, comme c’est généralement le cas, les États membres de l’UE pourraient agir collectivement pour apporter un soutien plus efficace à la région. Ce n’est que si les deux parties s’emparent de ces questions et décident de sortir des « sentiers battus » que le PAPED aura une chance de répondre aux immenses attentes qu’il suscite, non seulement en Afrique de l’Ouest et au sein de l’UE, mais aussi dans d’autres régions qui sont tentées de suivre son exemple. Ces immenses attentes ne peuvent se justifier qu’au regard de l’important potentiel de ce programme unique et innovant. Dépasser le stade des déclarations d’intention est techniquement faisable et souhaitable ; seul le temps nous dira cependant si cela l’est également politiquement. Cette étude s’inscrit dans ce contexte, en se penchant notamment sur la question cruciale de l’opérationnalisation et de la mise en œuvre du PAPED et de la capacité de ce programme à contribuer à rendre l’aide au développement plus efficace, notamment au niveau régional.

Auteurs:

Melissa Dalleau et Jeske van Seters ;Octobre 2011

dp121_fr_final_final.pdf ()

A la recherche d’une voie pour l’industrie africaine- enjeux et options stratégiques

www.unido.org/.../A_la_recherche_une_voie_pour_industrie_africaine.p...

A l’échelle mondiale, les pays dont l’économie a connu la croissance la plus rapide sont ceux qui ont participé le plus activement à la mondialisation. Mais l’Afrique, et en particulier l’Afrique sub-saharienne, a mis du temps à participer à la globalisation. Même si, depuis la seconde guerre mondiale, le commerce mondial n’a cessé d’augmenter plus rapidement que la production mondiale, ce qui n’a pas été le cas de l’Afrique. Aujourd’hui il est particulièrement urgent en Afrique d’investir dans le développement et la modernisation de l’infrastructure. Les investissements publics dans ce domaine peuvent inciter le secteur privé à investir. La politique industrielle doit aussi mettre l’accent sur la manière de répartir les avantages du développement industriel pour entraîner un véritable développement économique. En particulier les revenus des pauvres, de la campagne comme des villes, doivent être relevés. La sécurité alimentaire et les perspectives d’emploi sont aussi des caractéristiques de la propagation des avantages aux pauvres. Cependant il est de notoriété qu’un certain degré de stabilité macro-économique est nécessaire pour obtenir des résultats économiques satisfaisants. Une forte inflation et des taux de change réels instables et manifestement surévalués restreignent la croissance, tout comme l’instabilité de la politique macro-économique et autre. Une caractéristique importante du cadre macro-économique plus vaste conçu pour renforcer la compétitivité est l’élimination des facteurs faisant obstacle aux exportations qui surgissent dans la plupart des pays africains par suite de protection continue contre les importations. Ainsi les programmes de dépenses publiques devraient être conçus avec l’objectif de renforcer les moyens technologiques et les ressources humaines de l’économie qui lui permettront d’être compétitive. Dans ce sens la prise en compte d’un certain nombre d’exigence relatif au développement durable, à la sécurité alimentaire, à la croissance de l’emploi, est nécessaire pour le développement d’une économie industrielle efficace. Le développement durable est en effet axé sur la notion selon laquelle le fait de satisfaire les besoins de la génération actuelle ne devrait pas mettre en péril ceux des générations futures. La sécurité alimentaire quand à elle, est un élément essentiel pour accroître le bien-être des pauvres à la campagne comme en ville. Cette sécurité dépend de l’existence de denrées alimentaires et de la possibilité de s’en procurer, du point de vue des transports vers le marché et aussi du pouvoir d’achat des consommateurs, qui dépendent eux-mêmes du succès des stratégies visant à accroître les moyens de subsistance des ménages.

La croissance de l’emploi dissémine les bénéfices du développement. Cependant, depuis le milieu des années 70, la croissance industrielle des pays développés n’a pas contribué à développer l’emploi, et le chômage a augmenté, surtout parmi les travailleurs non qualifiés.

Aussi des réglementations de l’environnement de plus en plus strictes étant imposées dans le monde développé, les pays en développement sont contraints de satisfaire à des normes écologiques plus élevées pour assurer à leurs exportations l’accès au marché. En Afrique, la croissance industrielle dépend essentiellement de l’accroissement de la part des investissements dans le produit national. La croissance des investissements dépend de la demande. L’investissement nécessaire à l’expansion industrielle nécessite l’accroissement de l’épargne nationale. En Afrique, comme dans d’autres régions à faibles revenus, l’intermédiation financière entre épargnants et investisseurs dépend principalement du système bancaire commercial. Même si les ressources minérales continuent d’attirer l’investissement étranger. En revanche le renforcement des capacités sur le plan humain et technologique est important même pour le développement de branches d’activité à faible intensité technologique et à forte intensité de main-d’œuvre, qui sont de grandes consommatrices de ressources. Dans ce document de réflexion l’auteur John Thoburn tente de proposer des directives pour la politique industrielle de l’Afrique.

Auteur:John THOBURN, Document de réflexion, ONUDI Décembre 2000

a_la_recherche_une_voie_pour_industrie_africaine.pdf ()

Priorisation des programmes de la politique industrielle commune de l’ Afrique de l’ouest

www.ccia.bf/pdf/PRIORISATION_PROGRAMME_PICAO.pdf‎

La Politique Industrielle Commune de l’Afrique de l’ouest (PICAO) a été adoptée par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO au cours de la 38ème session ordinaire de leur Sommet tenu à Sal (Cap Vert), le 2 juillet 2010. la Commission de la CEDEAO a procédé à la priorisation des Programmes de la PICAO. Cette proposition a été soumise aux secteurs publics et privés de la région ainsi qu’aux acteurs communautaires. Les experts nationaux et de la Communauté se sont retrouvés en atelier de validation du 18 au 20 janvier 2011 à Lomé (Togo), à la BIDC et ont validé la priorisation des Programmes de la PICAO réalisée en utilisant des méthodes scientifiques éprouvées. Le présent document est la version finale de la priorisation des Programmes de la PICAO intégrant les améliorations mineures demandées par l’atelier de validation. Il est nécessaire de rappeler que la Politique industrielle commune de l’Afrique de l’ouest (PICAO), est fondée sur une vision globale pour tirer profit des avantages comparatifs des Etats membres et de leurs complémentarités. Cette vision de la Politique industrielle commune de l’Afrique de l’ouest (PICAO) est de «disposer d’un tissu industriel densifié et compétitif sur le marché international, respectueux de l’environnement et capable d’améliorer significativement le niveau de vie des populations à l’horizon 2030». Ainsi les objectifs généraux de la Politique Industrielle Commune de l’Afrique de l’Ouest (PICAO) aux quels s’ajoutent des objectifs spécifiques précisés dans le document, consistent d’une part, à l’accélération de l’industrialisation de la région, en soutenant la transformation industrielle endogène des matières premières locales, le développement et la diversification des capacités productives industrielles, et d’autre part, au renforcement de l’intégration régionale et des exportations de biens manufacturés. Cependant les priorités doivent répondre aux enjeux et aux besoins d’accélération de l’industrialisation de l’Afrique de l’ouest en permettant à la région de profiter pleinement de ses avantages comparatifs et des opportunités nationales, régionales et internationales. La priorisation est importante parce qu’il faut rationaliser, même si on part de l’hypothèse que tous les Programmes de la PICAO et qu’ils ont le même degré de préparation. Cependant, il faut éviter la dispersion et le saupoudrage. La priorisation permet de séquencer la mise en œuvre des Programmes en commençant par celui jugé plus apte à contribuer à l’industrialisation réussie de l’Afrique de l’ouest; c’est-à-dire répondre le plus rapidement possible à la vision et aux objectifs de la PICAO avant ou à l’horizon 2030.

Auteur:Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest- CEDEAO

priorisation_programme_picao.pdf ()

La compétitivité et la mise à niveau des PME maghrébines : analyse a partir d’une approche multidimensionnelle

La mise en œuvre des programmes de mise à niveau dans les pays du Maghreb, qui présentent des structures de production et des niveaux de développement économique différents, parfois très éloignés, invite à plusieurs réflexions. En effet, l’étude des programmes de mise à niveau des PME maghrébines, si elle permet de dégager des fondements communs, révèle également des différences sensibles au niveau de leurs architectures institutionnelles et des rôles des gouvernements qui pourraient expliquer grandement les écarts observés en termes d’impacts. Le but de cet article est d’esquisser une analyse de benchmarking des différents programmes de mise à niveau des PME maghrébines afin d’étudier leurs contribution dans l’amélioration de la compétitivité des économies maghrébines ainsi que leurs rôle dans l’intégration régionale.

Auteur : Lamia AZOUAOU

Lamia.AZOUAOU@gmail.com

Université Sorbonne, Paris 3

lamia_azouaou.pdf ()

Renforcer la compétitivité des pme des pays en transition et en développement

www.cairn.info/revue-de-l-ocde-sur-le-developpement-2004-2-p-47.htm

Les caractéristiques de l’entreprise qui déterminent sa compétitivité, sont notamment, l’efficience et l’efficacité de l’utilisation des ressources, la détermination et l’aptitude à relier rentabilité et accroissement des capacités, la capacité d’innover pour améliorer la technologie et l’organisation de l’entreprise, et ainsi gagner en efficience et en efficacité. Il est indiquent que l’avantage compétitif, qui doit être mesuré en comparant les concurrents en présence sur les marchés, est fonction de l’efficience et l’efficacité des principaux marchés de produits, du marché du travail et des marchés de capitaux. Il s’y ajoute que l’esprit d’entreprise, l’adoption de nouvelles combinaisons productives et l’innovation sont les facteurs qui permettent de générer en permanence des avantages compétitifs et d’élargir les perspectives d’expansion et de profits. Une stratégie de développement des PME est nécessairement spécifique à un pays et à un contexte donné. Chaque pays doit relever des défis, saisir des opportunités et définir des priorités en matière de réforme qui lui sont propres. Les ressources disponibles pour assurer la mise en œuvre de l’action en faveur des PME varient selon le pays, et les résultats obtenus ne peuvent donc être identiques. Les enseignements de l’expérience acquise et des pratiques adoptées dans le passé ou plus récemment dans les pays développés, de même que les évaluations des résultats obtenus, ne sont pas sans intérêt, et offrent aux pays en transition et en développement un large éventail de réflexions et de pratiques exemplaires. A charge pour eux de choisir leur voie en s’appuyant sur des analyses sérieuses des conditions qui leur sont propres. L’OCDE et d’autres partenaires au développement peuvent aider les pays en développement à se doter des moyens de mener ces analyses et, une fois leurs choix arrêtés, leur apporter une assistance au renforcement de leurs capacités pour la mise en œuvre des mesures prises. À ce jour, il semble que les enseignements suivants méritent d’être retenus, indépendamment de la région et du niveau de développement du pays considéré. D’abord la paix et la stabilité sont des conditions indispensables pour que les PME puissent se développer et pour que le pays parvienne à attirer des investissements étrangers. Ensuite Pour œuvrer au développement des PME, il convient d’adopter une stratégie transversale. Une bonne politique ne va jamais seule. Dans les pays en transition et en développement, toute stratégie de développement des PME doit en conséquence s’intégrer dans une stratégie nationale de développement et/ou de croissance et de lutte contre la pauvreté. Le dialogue et les partenariats entre les parties prenantes sont aussi primordiaux. Ils favorisent la prise en main des stratégies visant les PME par les intéressées, facilitent leur mise en œuvre et leur confèrent une crédibilité politique tout en les inscrivant dans la durée. En plus les investissements dans les infrastructures matérielles et les services aux entreprises et dans le développement des capacités dont disposent les responsables de l’action gouvernementale, les administrations locales et les structures de soutien pour mettre en œuvre les mesures prises sont déterminants. La nécessité d’accroître la capacité des femmes à contribuer au développement des PME doit enfin être prise en compte à tous les stades et à tous les niveaux. Les femmes sont en effet à l’origine d’une part importantes de l’activité du secteur privé et contribuent pour beaucoup à la réduction de la pauvreté. La question de la parité doit être au centre de l’ensemble des stratégies et des programmes en faveur du développement des PME, et donner lieu à des initiatives spécifiques et ciblées pour remédier aux principaux blocages.

Auteur:revue de l’OCDE sur le développement

cad_052_0047.pdf ()

Le secteur privé en Afrique, élément essentiel de la croissance économique

www.epargnesansfrontiere.org/charger_fichier_article.php?fichier=65

Les petites entreprises africaines représentent une part décisive de l’emploi et de la

redistribution des richesses. Pourtant, elles peinent à se développer. Le groupe de travail

ESF consacré au financement des PME africaines, qui a repris le flambeau de celui du

Haut Conseil de la coopération internationale (HCCI), s’est penché sur les contraintes

qui caractérisent le contexte des PME africaines : disparité des acteurs, informalité,

forte intégration dans les réseaux sociaux, déficit d’accès aux sources de financement,

instabilité juridique et judiciaire, faiblesse de l’offre de travail… C’est sur le contexte

global des affaires qu’il faut agir, afin d’améliorer la sécurité et de transformer les

mentalités.

Auteur:Rapport du groupe de travail initié par Epargne Sans Frontière

rapport-pme-afrique-gt.pdf ()

Propositions pour favoriser le développement des petites et moyennes entreprises africaines

www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports.../0000.pdf

Le rôle de l’entreprise en Afrique a été retenu comme axe prioritaire par la commission

Economie et Développement pour plusieurs raisons. La première tient à l’orientation de son programme de travail, telle que défini dans le dispositif d’action de la troisième mandature du Haut Conseil, approuvé par le Premier ministre. Ce programme relevait que l’entreprise est au centre du développement économique d’un pays : qu’elles soient publiques, semi-publiques ou privées, ce sont elles qui créent les emplois, donc les revenus, ce sont elles qui investissent, contribuant ainsi à réduire la pauvreté. Dans la plupart des pays en développement, il y a en quelque sorte un lien manquant entre, d’un côté, le secteur informel et les très petites entreprises (TPE), qui concerne parfois davantage le secteur social que l’économie proprement dite, et de l’autre, les filiales des grandes entreprises étrangères. Les premières opèrent dans des conditions de grande précarité tandis que les secondes, plus solides, ne peuvent prétendre à elles seules répondre aux attentes de marchés du travail qui voient arriver chaque année des centaines de milliers ou des millions de jeunes. Se pose donc la question de favoriser l’émergence d’entreprises, et singulièrement d’entreprises petites et moyennes (PME) nécessaires à la constitution d’un tissu économique cohérent. Ce sont en effet ces entreprises moyennes qui apparaissent comme un vecteur de développement indispensable, irriguant en profondeur l’économie locale. Leur développement se heurte néanmoins à de nombreuses contraintes, d’ordre institutionnel ou organisationnel, voire culturel. Se pose également et par ricochet la question des entreprises françaises qui contribuent au développement des pays du Sud à travers les partenariats qu’elles nouent avec des entreprises locales, qu’il convient d’encourager. La commission Economie et Développement du HCCI a pris en compte dans ses travaux le rôle et la contribution des différents partenaires concernés, en particulier les syndicats professionnels, les chambres consulaires et les collectivités territoriales. L’objectif central du programme de travail de la commission Economie et Développement a donc été de rechercher les moyens de favoriser l’émergence et la consolidation de PME viables dans les pays en développement (PED), et singulièrement dans les pays moins avancés (PMA). Par rapport à cet objectif, la commission a retenu la méthode de travail suivante : En premier lieu, il est apparu indispensable de décrire la situation existante et d’effectuer un état des lieux : comment définir la PME, et quelle est la situation présente de ce type d’entreprise en Afrique ? Les obstacles nombreux qui surgissent sur le chemin de la constitution et du développement de l’entreprise petite ou moyenne tiennent à des causes diverses, la première d’entre elles relevant de la gouvernance : en Afrique, et à quelques exceptions notables près, la frontière entre le politique et les affaires est trop souvent ténue. Le secteur privé ne dispose pas toujours d’une autonomie suffisante par rapport aux pouvoirs publics, d’où une vraie difficulté à identifier les enjeux et à définir une stratégie de développement du secteur privé. Mais ces obstacles tiennent aussi à des problèmes de marché, d’accès aux financements et de disponibilité de ressources humaines et de compétences. A ce stade, un recensement des pratiques d’appui et des outils d’assistance est apparu indispensable, en matière d’aides apportées aux PME, à partir des questions suivantes : qui sont les différents partenaires identifiés ? de quels outils disposent-ils ? quel est le niveau de connaissance, d’efficience et d’utilisation des moyens mis en oeuvre, que ceux-ci concernent l’accès aux marchés, l’appui technique, les financements accessibles ou enfin les compétences managériales ? Cet « état des lieux » a été tenté grâce à un partenariat avec une école spécialisée : l’ISTOM. Cette analyse a reposé essentiellement sur un examen des outils disponibles, sur le « benchmarking » d’expériences – réussites ou échecs – et enfin sur la prise en compte de cas, éventuellement identifiés comme illustratifs de la démarche, dans plusieurs pays moins avancés ou à revenus intermédiaires, retenus suivants un croisement de critères :Cameroun, Sénégal, Madagascar et Burkina ont été retenus comme représentatifs de l’Afrique francophone ; la République Sud Africaine, le Kenya et le Ghana ont permis l’examen de pays d’Afrique anglophone confrontés à des pratiques institutionnelles, des cultures d’entreprises et des stades d’avancement différents dans le processus de développement. Le Maroc, le Vietnam et le Brésil sont représentatifs de pays émergents parvenus à un stade de développement plus avancé dont il est intéressant d’examiner le parcours. Les propositions de la Commission s’appuient tant sur les échanges de vues et réflexions qui se sont manifestées en séances, que sur les auditions de nombreuses personnalités qu’il convient de remercier et dont les noms figurent en annexe. Ces propositions sont regroupées autour des quatre points suivants: le marché ; l’environnement institutionnel et particulièrement monétaire ; les outils financiers ;la question des compétences. Pour des raisons de contraintes de calendrier liées à la négociation en cours des Accords de Partenariat Economique entre l’Union Européenne et les pays ACP, un premier avis a concerné la question de la régulation et de l’accès au marché visés par ce projet d’Accords de Partenariat Economique.

0000.pdf ()

Politique Industrielle Commune de l’Afrique de l’Ouest- PICAO-

www.ecowas.int/publications/fr/wacip/wacip_final_20100622.pdf

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a pris depuis sa

création en 1975, plusieurs initiatives pour favoriser la concertation et les synergies régionales

et accompagner les Etats membres dans leurs efforts de développement socioéconomique. Ces

initiatives fédératrices dans le domaine du développement industriel, n’ont pu être exécutées

ou ne l’ont été que très partiellement. Cela n’a pas permis d’atteindre les objectifs escomptés.

Chaque pays a continué de mettre en œuvre sa propre politique nationale de développement

industriel, sans concertation au niveau régional. Ce qui s’est avéré inefficace malgré les

initiatives de développement économiques, social, industriel et commercial appuyées par la

communauté internationale en faveur de l’Afrique. En définitive, le tissu industriel et la performance industrielle de l’Afrique de l’ouest ainsi que le degré de transformation de la richesse minière fabuleuse et des autres matières premières locales abondantes dans la région, sont demeurés à un niveau faible. Le secteur industriel de la région n’est pas assez diversifié pour produire une grande variété de produits intermédiaires et finis. Aucun pays de la région n’a pu se doter d’une solide base industrielle, bien que de profondes réformes aient été mises en œuvre au cours des années 1990. Ainsi se caractérise la situation de la région dans un contexte international marqué par la rapide circulation de l’information soutenue par le développement des technologies de l’information et de la communication (TIC), la mondialisation, la création de l’OMC et la mise en œuvre de ses accords, l’accord de partenariat économique (APE) en négociation entre l’Afrique de l’ouest et l’UE et le renforcement de plus en plus tangible de la coopération sud– sud. Face à la situation du secteur industriel de l’Afrique de l’ouest décrite plus haut et tenant compte des défis que la région devra relever la CEDEAO a élaboré et commencé la mise en œuvre de la vision 2020 adoptée le 15 juin 2007 à Abuja par les Chefs d’Etat et de Gouvernement, visant particulièrement à faire passer la « CEDEAO des Etats à la CEDEAO des peuples » à l’horizon 2020, et fondée sur cinq piliers inter reliés au développement industriel en particulier, à savoir :la gouvernance; les infrastructures; le secteur privé; les femmes, les enfants et les jeunes; et l’utilisation durable des ressources naturelles et de l’environnement. Ainsi, après avoir adopté le 19 janvier 2005, la politique agricole de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (ECOWAP), la CEDEAO a décidé la formulation de la politique industrielle commune de l’Afrique de l’ouest (PICAO) en cohérence avec l’ECOWAP et les autres politiques sectorielles, en prenant les dispositions pour que ces politiques soient mises en œuvre en synergie. La Politique industrielle commune de l’Afrique de l’ouest (PICAO), est fondée sur une vision globale pour tirer profit des avantages comparatifs des Etats membres et de leurs complémentarités. En effet la vision de la Politique industrielle commune de l’Afrique de l’ouest (PICAO) est «d’entretenir un tissu industriel compétitif sur le plan international, respectueux de l’environnement et propre à améliorer significativement le niveau de vie des populations à l’horizon 2030».Ses objectifs généraux consistent à œuvrer en vue de l’accélération de l’industrialisation de l’Afrique de l’Ouest par le biais de la promotion de la transformation industrielle endogène des matières premières locales, le développement et la diversification des capacités productives industrielles, et le renforcement de l’intégration régionale et des exportations de biens manufacturés. Elles disposent aussi d’objectifs spécifiques clairement définis et quatre séries de résultats attendus de la mise en œuvre de la politique industrielle commune de l’Afrique de l’ouest. En outre dix (10) programmes régionaux , liés aux objectifs spécifiques, aux stratégies et aux axes de la PICAO, constituent la déclinaison concrète pour la mise en œuvre de la politique industrielle commune de l’Afrique de l’ouest (PICAO).

Auteur:Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest-CEDEAO-

wacip_final_20100622.pdf ()

Etat, héritage colonial et stratégie de développement en Algérie

www.cread-dz.org/cinquante-ans/Communication.../ZOUACHE.pdf

Des travaux récents ont questionné l’héritage colonial d’un point de vue économique, en

particulier depuis l’article publié en 2001 par Acemoglu et al. dans l’American Economic

Review. Au sein de cette littérature relative au rôle des institutions coloniales dans la

performance actuelle des économies en développement, l’accent est mis sur le début de la

colonisation. Dans cette perspective, Acemoglu et al. (2001) utilisent les taux de mortalité des

premiers colons européens comme une variable influençant le type de système colonial

implémenté à l’époque coloniale, un système colonial qui est supposé avoir exercé un impact

sur la performance actuelle des pays. Cet article adoptera une perspective différente dans la

mesure où il se positionnera non pas au début de la colonisation mais à la fin de la période

coloniale afin d’examiner et de déterminer l’impact des conditions initiales sur le sentier de

développement de l’Algérie. En effet, si on accepte la théorie selon laquelle l’histoire compte

(David, 2007), cela implique d’étudier l’impact des conditions initiales sur la dynamique du

sentier de croissance choisie. Aussi, dans un premier temps, l’article s’efforcera d’identifier

les conditions économiques initiales qui ont prévalu à l’indépendance de l’Algérie. Dans

quelle mesure ces conditions ont-elles influencé le sentier de développement choisi par

l’Algérie indépendante ? Une des contributions de l’article est de démontrer que la stratégie

de développement socialiste imputant un rôle premier à l’Etat adoptée à l’indépendance fut un

produit de l’héritage colonial. Une deuxième contribution consiste à démontrer que ce choix

d’une telle stratégie de développement était contradictoire avec la structure économique

héritée de la présence coloniale ; marquée par l’absence de capital humain, d’une élite

économique « musulmane » et d’un système bancaire capable de financer la « stratégie

d’industries industrialisantes ». Dans un deuxième temps, il s’agira d’interroger l’impact de la

stratégie de développement basé sur un système économique étatique sur les performances de

l’économie algérienne. L’héritage colonial a conduit l’Algérie à adopter des politiques de

développement basées sur des entreprises d’Etat. La troisième section tire les leçons de cet

héritage colonial sur les difficultés rencontrées aujourd’hui par l’Algérie à assurer une

stratégie de développement économique efficace. Il s’agira notamment d’identifier dans

quelle mesure la contradiction héritée de la période coloniale entre stratégie de développement et structure économique constitue aujourd’hui encore un nœud gordien pour

l’Etat algérien.

Auteur:Abdallah ZOUACH Université Saint Etienne - Email : zouache@univ-st-etienne.fr

zouache.pdf ()

Les politiques d’industrialisation et industrielles sont-elles une priorité politique en Afrique?

www.southcentre.org/index.php?option=com_content...

Le rôle de l’industrialisation dans la croissance économique et le développement ne peut pas être surestimé. La production industrielle crée des emplois requérant des niveaux de qualification plus élevés, densifie les liens entre le secteur agricole et le secteur des services, entre l’économie rurale et l’économie urbaine et entre les industries fabriquant des biens de consommation, des biens intermédiaires et des biens d’équipement. Les prix des exportations de produits manufacturés sont moins volatils et moins susceptibles de se dégrader à long terme que les prix des produits primaires, un aspect particulièrement stratégique pour les pays en développement dépendant des produits de base. En outre, l’industrialisation est un élément-clé pour lutter contre la pauvreté, créer des emplois et élaborer des politiques de développement régionales. Enfin, elle peut encourager le progrès et l’innovation technologiques, accroître la productivité et, par conséquent, jouer un rôle en matière de développement plus adéquat que le secteur agricole. Ainsi conscients de la fonction que remplit la production industrielle dans le développement économique, presque tous les États industrialisés de notre époque soutiennent et protègent activement leurs industries avec des politiques et des institutions spécifiques . Or, en Afrique, malgré des décennies d’aide au développement, des accords commerciaux préférentiels et des expérimentations de diverses politiques commerciales et industrielles, le secteur industriel est loin de contribuer au développement comme il le pourrait . A l’heure actuelle, le continent est la région la moins industrialisée du monde, d’autant plus que la part de l’Afrique sub-saharienne dans la valeur ajoutée manufacturière mondiale a baissé dans la plupart des secteurs entre 1990 et 2000. Alors que d’autres régions ont augmenté la part de leurs exportations de produits non pétroliers au cours des vingt dernières années, presque deux tiers des exportations de marchandises de l’Afrique sont des produits agricoles, pétroliers et miniers. En effet après l’indépendance, la majorité des États africains se sont tournés vers une stratégie de développement dirigée par l’État et contrôlée par une élite. L’industrialisation était vue comme un élément central du programme d’action en faveur du développement, dont on attendait qu’il aide à transformer la structure économique en une structure industrielle moderne. Ces objectifs ont été la base du modèle de l’industrialisation orientée vers le remplacement des importations que la plupart des pays africains ont adopté dans les années 1960 et 70. Vers la fin des années 1970, des signes ont montré que les fortes attentes de l’industrialisation orientée vers le remplacement des importations ne seraient pas comblées. Bien qu’il y ait eu des différences selon les pays, le taux de croissance annuel de la valeur ajoutée manufacturière a chuté de 2% dans la plupart des pays sub-sahariens au cours de la première moitié des années 1970 et est devenue négative pendant la seconde moitié.Depuis le début des années 1980, les programmes d’ajustement structurel (PAS), lancés par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, ont influencé les politiques industrielles adoptées suite à ces échecs. Cependant, l’évolution de la valeur ajoutée manufacturière pendant la période d’ajustement n’a de nouveau pas répondu aux attentes. De nombreux pays d’Afrique sub-saharienne ont connu la désindustrialisation, qui a eu des effets particulièrement néfastes sur les branches industrielles existantes comme le textile, le cuir et les articles en cuir. A l’heure actuelle, le concept de politiques industrielles nationales a refait surface dans beaucoup de capitales africaines, et des nouvelles politiques industrielles ont vu le jour dans de nombreux pays ces dernières années. Cela montre qu’après être passés d’une politique orientée vers la substitution des importations aux politiques d’ajustement structurel, les gouvernements réfléchissent sur les combinaisons de politiques qui conviennent le mieux à leurs besoins. Certaines de ces politiques allient des instruments industriels actifs et des mesures macroéconomiques plus vastes.

L’industrialisation est-elle une priorité politique pour les États africains ? Le regain d’intérêt semble indiquer que beaucoup de pays africains mettent en pratique leurs aspirations en matière d’industrialisation malgré la controverse concernant l’utilité des politiques industrielles. Cependant, même lorsque la promotion industrielle est une priorité d’État, se traduit-elle véritablement en instruments de politiques spécifiques ? Quels instruments les États africains associent-ils à la promotion de l’industrie ? Quelles sont les priorités thématiques et sectorielles des politiques industrielles africaines ? La présente étude tente de répondre à ces questions, et se centre sur huit5 pays africains

Auteurs:Darlan F. Marti et Ivan Ssenkubuge

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L’Afrique face aux défis du développement socio –économique à l’ère de la mondialisation néolibérale

www.general.assembly.codesria.org/IMG/pdf/Kouider_Boutaleb-2.pdf

La problématique de la construction d’économies efficientes en Afrique à l’ère de la mondialisation néolibérale ne cesse d’interpeller les chercheurs .Cette problématique reportant à des débats anciens dont les questions fondamentales liées à l’organisation d’économies efficientes, demeurées depuis sans réponses, laisse aujourd’hui, sans doute plus que par le passé, la pensée et la politique économique dans un dénouement trop facilement accepté. Pour comprendre cette problématique il faudrait sans doute s’interroger sur les causes de l’échec des politiques de développement initiées depuis l’indépendance en Afrique qu’elles soient d’essence socialiste ou libérale et de voir enfin, compte tenu des contraintes internes et externes et des mutations de l’environnement global, quels pourraient être les contours stratégiques pour un authentique développement en Afrique à l’image des succès qu’ont pu réaliser les pays du Sud-est asiatique dont l’expérience devrait être méditée en tant que source d’inspiration ? Dans les conditions induites par ce phénomène de mondialisation, et ce cadre qui semble s’être désormais imposé, Il se pose plusieurs questions ainsi quels choix pour construire d’authentiques économies productrices d’emplois et de valeurs ajoutées capables de se reproduire sur une base élargie? Des économies efficientes ? Quels modèles de référence pour une stratégie de développement cohérente dans un cadre d’économie de marché assuré. Les réponses à ces questions ne semblent pas être tranchées, mais les expériences asiatiques de développement sont riches d’enseignements. Ces interrogations étant ainsi précisées, Il sera abordé analytiquement dans cette contribution, d’abord l’expérience du développement post indépendance, ensuite la question relative à la construction d’économies de marché efficientes dans un contexte interne et externe et en dernier lieu quels choix pour les économies africaines : où il sera enfin question sur les conditions et perspectives pratiques de construction d’économies efficientes en Afrique.

Auteur:Boutaleb Kouider

Université de Tlemcen

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Y a-t-il une relation entre démocratie et développement ?

Parler dans une perspective « scientifique » de la relation entre démocratie et développement relève de la gageure. On est tout d’abord confronté à un problème de délimitation temporelle : pour quelles périodes faudrait-il étudier cette question ? Il serait erroné en effet de penser que l’Humanité s’est toujours posée cette question et de surcroît dans le langage qui est le nôtre. Ensuite, se posent à la fois des difficultés d’ordre théorique, conceptuel et méthodologique.

  • Lorsque l’on parle de « relation », c’est comme si l’on s’intéressait à deux choses distinctes. Peut-on dissocier « démocratie » et « développement » ? Ne sont-ils pas liés de manière organique, comme certains pourraient le penser ?

  • A supposer que la « démocratie » et le « développement » correspondent à deux choses distinctes, comment les caractériser ? Que faut-il entendre par « démocratie » et par « développement » ? Quelles définitions doivent-être retenues ?

  • Enfin, une fois les concepts définis, comment les mesurer ou plus précisément comment les spécifier sur le plan empirique ? Quels critères permettent par exemple de distinguer les « démocraties » des autres types de régime ? Quels sont les meilleurs indicateurs du « développement » ?

L’auteur tente d’apporter des réponses à ces différentes questions à travers cette présente communication. Ainsi la démocratie n’a jamais été considérée comme un bien pendant la majeure partie de l’histoire de la pensée politique occidentale. Elle était perçue comme une forme de gouvernement despotique basée sur la terreur et l’injustice. On l’associait également avec la pauvreté et avec une distribution égalitaire des ressources économiques et du pouvoir politique. A la fin du XVIIIe siècle, dans la période révolutionnaire, les pères fondateurs américains, et les classes dominantes plus généralement, était d’avis que la démocratie est un frein au progrès économique et qu’elle est incompatible avec le capitalisme. C’est véritablement au XXe siècle, dans le contexte de la guerre-froide, que la question de la relation entre système politique et performance économique s’est posée en des termes historiquement inédits. Entretemps, la démocratie était devenue le label politique permettant d’éluder la nature du système oligarchique qui avait été inventé pour contrer la puissance du peuple alors que le mot développement qui s’était imposé sur la scène publique depuis Truman véhiculait l’image d’un monde ouvert où le capitalisme pourrait être au service de toutes les nations, pourvu qu’elles adoptent les bonnes politiques voire les bonnes institutions.

L’auteur dégage enfin cinq enseignements majeurs à la suite de l’examen du rapport entre démocratie et développement. :

  • La « démocratie » n’est une condition ni nécessaire ni suffisante pour la performance socioéconomique. La même chose peut être dite des « régimes autoritaires ». Car ce qui compte c’est moins la forme politique « officielle » que l’aptitude (i) à conquérir et maintenir sa souveraineté économique et (ii) à mettre en place des stratégies économiquement porteuses sur le long terme

  • Des différents régimes politiques, la « démocratie » s’est révélée jusque-là le moins propice au développement économique.

  • Le développement économique ne conduit pas nécessairement à la « démocratie » mais elle peut renforcer la stabilité des régimes « démocratiques ».

  • A un niveau global, le capitalisme est incompatible avec la performance démocratique. Les pays qui ont pu concilier un tant soit peu les deux sont ceux qui ont le plus profité de la « rente impérialiste », pour reprendre un concept de Samir Amin. Dans le langage de Charles Wright Mills, le capitalisme n’a été « démocratique » que pour ceux qui bénéficient des privilèges garantis par le Contrat Racial.

  • Une performance démocratique généralisée à l’ensemble de l’humanité est impossible sous le capitalisme, système qui repose sur la répression (physique, politique, économique, culturelle, écologique, etc.) des pays de la périphérie et des masses laborieuses.

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QUELLE SCIENCE POUR QUEL DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE ?

La science n’est pas seulement utile aux pays développés, elle peut aussi aider au développement et à la paix de pays pauvres à condition de s’adapter aux réalités et aux logiques du terrain. Tel est le principe qui est au cœur du colloque organisé par l’Agence universitaire de la Francophonie dans la perspective du sommet francophone de Ouagadougou. Il en va tout autrement dans les faits. Il y a aujourd’hui un très important déséquilibre entre l’Afrique et les pays développés, non seulement dans la similarité des situations au titre des volumes, mais encore au niveau des modes de production scientifique et économique. Tout d’abord, sur le plan scientifique, la place de l’Afrique dans la production mondiale publiée, quels que soient les modes de calcul, est extrêmement faible. De 1 % en 1960, année des indépendances, elle est tombée en 2000 à environ 0,3 % (Gaillard, 2000). Ensuite, au niveau des budgets consacrés à la recherche, depuis des années, ce secteur vit dans une forte dépendance vis-à-vis du Nord. Enfin, au niveau du mode de production de la science et des savoirs en Afrique, on est frappé par ce que l’on pourrait appeler la « primairisation », c’est-à-dire une recherche qui repose quasiment sur la collecte des premiers éléments, qui sont ensuite envoyés dans les laboratoires mieux équipés du Nord pour la finalisation. Cette situation est tellement grave aujourd’hui qu’on peut la qualifier, dans une certaine mesure, « d’apartheid scientifique», qui, lui, découlerait de «l’apartheid économique».

Sur le plan économique, la similarité de la situation est troublante. Non seulement, «la part de l’Afrique dans les exportations mondiales est tombée d’environ 6 % en 1980 à 2 % en 2002», mais encore, sa part «dans les exportations de marchandises a reculé, en valeur, de 6,3 % en 1980 à 2,5 % en 2000» (Nations unies, 2003, p. 1). Or, comment s’expliquent ce recul, cette faible industrialisation et cette incapacité à mobiliser les moyens et à investir dans les produits à plus-value ajoutée locale ? Comment se fait-il que l’Afrique ne s’approprie pas la science et la technologie ? En quel sens faut-il et doit on s’approprier la science pour assurer enfin le développement durable en Afrique? Telles sont les principales questions auxquelles cette communication tente d’apporter des réponses.

Bonaventura Mvé Ondo

Université Omar-Bongo de Libreville, Dakar 2004

hermes_2004_40_210.pdf ()

Le développement économique en Afrique: Repenser le rôle de l’investissement étranger direct

www.unctad.org/fr/Docs/gdsafrica20051_fr.pdf

En raison de l’insuffisance des ressources disponibles pour financer le développement à long terme de l’Afrique et des difficultés croissantes rencontrées pour réduire la pauvreté et atteindre d’autres objectifs du Millénaire pour le développement d’ici 2015, les stratégies de renouveau économique que prônent les décideurs aux niveaux national, régional et international font désormais une large place à l’investissement étranger direct (IED). L’expérience d’un petit nombre de nouveaux pays industriels (NPI) d’Asie de l’Est qui enregistrent une croissance rapide et, plus récemment celle de la Chine, ont contribué à accréditer l’idée que l’IED jouait un rôle essentiel pour palier le manque de ressources des pays à faible revenu et éviter une augmentation de la dette tout en s’attaquant directement aux causes de la pauvreté. Depuis la crise asiatique, si l’on fait davantage attention à ne pas s’engager dans une libéralisation financière prématurée, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une accélération de l’ouverture à l’IED, qui est censée non seulement stabiliser les entrées de capitaux, mais aussi accroître le savoir faire technologique, les emplois mieux rémunérés, les compétences entreprenariales et professionnelles ainsi que les débouchés à l’exportation.

Ainsi la hausse récente de l’IED dans certains pays a été interprétée comme un signe que l’ouverture de l’Afrique au commerce international pouvait déboucher sur une «renaissance économique» rapide à l’échelle du continent.

Le rapport de cette année répond à la nécessité d’évaluer de manière plus critique l’ampleur et l’impact de l’IED dans les pays africains. En premier lieu, il ressort des rapports des années antérieures que l’on fait une erreur en privilégiant exclusivement les réformes axées sur les mécanismes du marché et sur la gouvernance en tant que déterminants de l’ampleur des flux d’IED à destination de l’Afrique. Une fois que l’on admet que, dans la plupart des pays, ces flux sont davantage à la traîne qu’à la pointe du processus de croissance et de développement, le rôle de l’IED en Afrique ne peut pas être correctement évalué indépendamment des résultats décevants des programmes de réforme en matière de croissance, d’accumulation de capital et de diversification économique. En effet, même si ces programmes ont été conçus et promus dans le but, notamment, d’attirer les investisseurs étrangers, leurs résultats expliquent davantage l’évolution de l’IED dans la région que les défaillances de la gouvernance qui sont couramment énumérées pour témoigner du mauvais climat de l’investissement en Afrique.

En deuxième lieu, il ressort du présent rapport que l’IED comporte des inconvénients aussi bien que des avantages pour le pays d’accueil. C’est pourquoi les décideurs doivent pleinement évaluer l’impact de l’IED pour que celui-ci devienne complémentaire d’un ensemble plus large de mesures de développement indispensables à la stimulation de la croissance, à la création d’emplois et à la diversification de l’économie au profit d’activités plus dynamiques. Toute évaluation doit tenir compte des faiblesses structurelles des économies africaines, notamment de leur dépendance de longue date à l’égard des exportations de produits de base ainsi que de la désindustrialisation qui a suivi la crise de la dette du début des années 80. Les politiques qui négligent de prendre en compte ces obstacles risquent de recréer un mode de développement enclavé reposant sur l’IED même si, comme cela était récemment le cas dans le secteur minier, les retombées de ce type d’investissement commencent à se diffuser dans l’ensemble de la région. En effet, même si les programmes visant à déréglementer le secteur minier ont dans une certaine mesure attiré des IED au cours des dernières années, aucune contribution concrète au développement n’en a découlé. C’est pourquoi il est préconisé, dans le présent rapport, de remettre en cause l’importance excessive accordée à l’IED au profit d’une approche plus équilibrée et plus stratégique adaptée aux conditions économiques et aux problèmes de développement de l’Afrique.

Nations Unies,CNUCED,New York et Généve 2005

gdsafrica20051_fr.pdf ()

Mouvement citoyen international, alternatives économiques et développement social

www.crises.uqam.ca/upload/.../mouvements-sociaux/CRISES_MS0506.p...

« Quand les fourmis se mettent ensemble, elles peuvent transporter un éléphant » Proverbe burkinabé

La mondialisation de la dernière décennie et donc l’interdépendance accrue entre les nations de la planète tout entière fait de la période actuelle une période de profondes mutations qui représentent tout à la fois des menaces et des opportunités. Malgré la déroute des projets de grande envergure (socialiste et « développementiste ») et même si la mondialisation néolibérale représente indiscutablement une tendance forte et durable, le rapport des forces en présence n’est pas à sens unique pour autant. La conjoncture internationale est en effet incertaine et instable. Ce qui signifie que les mouvements sociaux peuvent tirer partie d’une situation nettement moins polarisée et cristallisée qu’à l’époque de la Guerre froide. Comme en témoignent la mobilisation des organisations non gouvernementales internationales (ONGI) lors des nombreux sommets et conférences organisés par l’ONU (Rio, Beijing, Copenhague…), la réponse aux négociations sur la finance et le commerce international (Seattle, Washington, Prague…) et la forte participation lors de forums sociaux mondiaux (Porto Alegre), la société civile se fait davantage entendre aujourd’hui sur la scène mondiale. Avec les années 1990, nous avons assisté non seulement à un regain de la contestation sociale au plan international, mais aussi à l’internationalisation et à la transnationalisation de réseaux, d’organisations et d’entreprises collectives. Aujourd’hui, ces réseaux sont en outre de plus en plus aptes et décidés à participer activement aux grands débats économiques et sociaux. Le texte de cette présentation cherche à dégager les principales lignes de force de cette nouvelle conjoncture politique internationale dans laquelle des mouvements sociaux ont aujourd’hui une part active après avoir été longtemps dans une situation plutôt défensive.

Auteur:Louis FAVREAU est sociologue et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en développement des collectivités (CRDC) de l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Il est chercheur au Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) et au Centre de recherche sur le développement territorial (CRDT).

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La problématique de l’industrialisation de l’Afrique, la nécessité d’une reformulation

www.codesria.org/IMG/pdf/bikoue.pdf

L’auteur du présent papier veut montrer que l’industrialisation par substitution des importations a été un échec en Afrique, et, qu’elle a rendu les entreprises de cette partie du monde très peu compétitives sur les marchés étrangers. Il préconise de ce fait , le recours à une autre stratégie d’industrialisation qui , dans un contexte de mondialisation des économies et de concurrence internationale exacerbée , renforcerait la compétitivité des entreprises africaines .Cette «nouvelle» stratégie se traduirait ,entre autres , par l’ appropriation des nouvelles technologies , la protection des industries naissantes , le clonage des produits manufacturés importés hors d’Afrique , l’intégration régionale et la culture de l’ exportation des biens manufacturés .

 

Auteur:Bikoué Siméon Maxime

Fsega , Université de Douala , Cameroun

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Tirer le plus grand profit des produits de base africains: l’industrialisation au service de la croissance, de l’emploi et de la transformation économique

www.uneca.org

Les pays africains, pris individuellement et collectivement, ont là une réelle opportunité de promouvoir la transformation économique et de s’attaquer à la pauvreté,aux inégalités et au chômage des jeunes. Ils peuvent tirer parti de leurs ressources naturelles abondantes et des prix internationaux élevés des produits de base ainsi que des changements s’opérant dans l’organisation des processus de production à l’échelle mondiale.

Au regard de ces défis «Rapport économique 2013 » de la CEA aborde plusieurs questions:

1. L’évolution économique et sociale en Afrique et les perspectives à moyen terme

2. Impératifs en matière de commerce, de finance et d’emploi pour la transformation économique de l’Afrique

3. Où en est la création de valeur ajoutée dans la politique industrielle en Afrique ? 70

4. Tirer le plus grand profit des liens dans le secteur des produits de base agricoles 128

5. Tirer le plus grand profit des liens existant dans le domaine des produits 178

industriels de base

6. Utiliser au mieux les liens entre les politiques en matière de produits de base

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